Francesca s’était couchée plutôt tard. Elle avait passé la nuit à regarder la finale d’une télé-réalité mexicaine où le but premier était de trouver l’amour. Malheureusement pour elle, le couple gagnant n’était pas le préféré de la belle mexicaine qui s’était toute de même permis de verser de chaudes larmes avant de fermer les yeux. Depuis que son mari était décédé, Francesca trouvait sa chambre terriblement vide, ce qui expliqua l’amas de coussin qu’elle s’était achetée pour encercler tout son corps lorsqu’elle dormait. Enfin, c’était par les jappements de Cupcake, leur horrible chien que la belle brunette se réveilla, le sourire en zigzag et l’esprit découragée. La jolie espagnole alla directement jusqu’au rez-de-chaussée en tenue de nuit pour aller découvrir la raison de ce réveil rapide. « Mais que fais-tu là petite bête ! Tu m’empêches de dormir ! » Dit-elle de son accent mexicain. Elle posa une main sur le bord du rideau et aperçut un oiseau sur le bord de la rampe. Elle fronça les sourcils et poussa le chien avec le bout de son pied. « Sac à puces, tu m’as réveillé pour jouer la blanche-neige. Tu vas me payer un double expresso si tu veux que je tienne toute la journée ! » Dit-il, les dents bien serrées. Elle s’avança jusqu’à la grande cuisine où elle se versa une grande tasse de café qui était déjà coulé. Elle observa l’heure, il était neuf heure et demi, trop tôt pour elle, c’était une évidence. La seule façon qu’elle puisse se réveiller à une heure pareille, c’était pour faire du shopping et rien d’autres.

Cela faisait au moins trois heures que la belle brunette était debout et déjà son corps semblait lui implorer de retourner se coucher…tout ça pour aller en cours une simple et foutue heure, c’était franchement exagéré de faire lever les élèves pour un unique cours et Ivy le clamait haut et fort. Pouvait-elle maintenant aller roupiller, alors qu’elle ouvrait le loquet de la porte d’entrée? Pas du tout, c’était maintenant son boulot qui l’interpellait… Snow n’aimait pas tellement travailler, mais au moins cela lui rapportait un peu d’argent et sincèrement, ça lui permettait d’être loin de sa mère qui en faisait toujours terriblement trop. La brune referma donc la porte derrière elle, se penchant instinctivement pour flatter son petit buldog bien gras Cupcake. Maman t’as encore poussé c’est ça? C’était une évidence, elle l’avait même vue faire par la fenêtre, alors que la chienne jappait pour prévenir du retour de son vrai maître.

Ivannah déposa ensuite son sac à dos dans l’embrassure de l’entrée puis marcha avec ses nouveaux Converses noire jusqu’à la cuisine, où elle entendait déjà sa tendre mère jacasser toute seule. Minant de l’imiter, Ivy entra dans la pièce comme si de rien était puis déposa sur le comptoir son gobelet de café lattee double lait, bien en vue. c’est plutôt moi qui en aura besoin, je t’ai entendu pleuré toute la nuit devant cette saleté de show! Dit-elle tout en se dirigeant vers le réfrigérateur.

Tandis qu’elle sirotait son café assise au comptoir de la cuisine. La belle brunette observait au loin la télévision qu’elle venait d’allumer. On parlait encore du meurtre des Henderson à la télévision. Elle dit alors à voix haute, comme si quelqu’un l’entendrait. « Ils ne vont jamais finir avec cette histoire, c’est démentiel ! » Dit-elle en entendant la porte s’ouvrir. La mère tourna le regard et comprit qu’il s’agissait d’Ivannah, sa fille. Elle fit un petit sourire lorsqu’elle l’a vit arriver, mais elle comprit toute suite que ce n’était pas nécessairement une joie pour la jeune étudiante d’être là, ce qui attrista Francesca, mais elle n’ajouta rien. « C’était la grande finale Ivy ! Tu aurais pu venir me rejoindre, nous aurions pu regarder ça en famille comme nous le faisions autrefois quand ton père était toujours en vie ! Tu sais, la saison 18 commence le mois prochain, si tu veux, on pourrait la suivre ensemble ? » Suggéra-t-elle, espérant qu’elle accepte de passer un peu de temps avec elle. La mère posa ses lèvres sur sa tasse et but quelques gorgées. Elle se retourna vers le chien qui s’approcha de la pièce. La femme leva le nez et fronça les sourcils. « Hier, j’ai découvert un petit popo derrière le sofa, il va falloir que tu la surveilles un peu plus, je n’ai pas envie de faire la femme de ménage, déjà que je paie un prix de fou Rosa ! » Elle demandait à sa femme de ménage de faire le ménage à fond et lorsqu’il y avait des excréments de chiens, elle devait lui demander un petit extra, ce qui n’était pas apprécié par la mère de famille.

Instinctivement Ivy se retourna vers sa mère, lâchant aussitôt la porte du réfrigérateur qu’elle s’apprêtait à ouvrir alors que la brunette lui demandait de se joindre à elle pour la nouvelle – ouais dix-huitième saison, c’était franchement de trop – saison de cette télé-réalité mexicaine. Évidemment le commentaire sur son père lui esquiva un semblant de sourire, évidemment elle se souvenait de ces beaux moments, simplement elle se souvenait aussi à quel point l’émission était nulle et qu’elle faisait ça que pour être en famille, besoin qu’elle n’avait plus désormais. J’étais une gamine à cette époque maman, d’toute manière ça revient toujours au même, tu as la pine up, la gênée et les autres qui parlent dans le dos et puis les mecs démesurément musclés et sans cervelle…au final y’a un couple qui finit par quitter l’émission par amour et puis le reste c’est que du bluff, tu vois je n’ai pas besoin de la regarder avec toi, je sais déjà tout! Dit-elle à sa mère qui sirotait son café devant la télévision affichant les nouvelles locales. Et pour en ajouter une couche, je t’entends de ma chambre alors j’crois pas avoir besoin de me joindre à toi. Sur ces mots, elle ouvrit le frigidaire pour y jeter un coup d’œil rapide, elle avait une petite fringale, mais pas assez pour manger un déjeuner complet, elle attrapa donc une pomme vertes – ses préférées – puis referma le gros électro. Justement. Répliqua ensuite Ivy alors qu’elle mordait à pleines dents dans le fruit. Tu la paies bien assez cher, elle n’a qu’à ramasser ça aussi! Ce qui n’était pas tout à fait faut, vu sous cet angle. Je m’en occupe bien assez comme ça, jamais je t’ai vu sortir Cupcake, ne te demande pas pourquoi elle fait ses besoins à l’intérieur… Admit-elle d’une pointe de reproche.

Les souvenirs des moments en famille de Francesca resteront sans aucun doute graver dans sa mémoire jusqu’à la fin des temps. La pauvre mexicaine ne se souvenait plus du jour où elle avait passé du temps en compagnie de sa fille unique. Elle l’adorait plus que tout, mais ensemble, c’était la troisième guerre mondiale assurée. Bien que la mère fasse des efforts, elle n’arrivait jamais à rien avec Ivannah. C’était impossible pour elle de la résonner ou de passer du temps avec elle sans qu’elle critique tout ce qu’elle fait, comportement qu’elle avait également adapté à la situation. Oui, elle aurait bien voulu regarder la nouvelle série de sa série mexicaine préférée avec sa fille, mais malheureusement pour elle, la méchanceté de l’adolescente lui retomba en pleine face, ce qui attriste à nouveau Frances. « Tu dis n’importe quoi Ivy ! La dernière saison a été très forte en rebondissement ! Marijoella a découvert que Edouardo lui faisait de l’œil que pour remporter le premier prix alors ils ont exigés une élimination surprise et elle a été viré avant même de pouvoir dévoiler sa découverte. Et tu as manqué le souper spécial qu’ils ont fait avec le président de la République de la Hollande ! C’était divin ! » Il leva la main comme pour se tordre la moustache. La femme fit un petit sourire, espérant que d’en apprendre plus sur l’émission à sa fille l’aiderait à accepter son offre, mais cela ne semblait pas fonctionner du tout. « Si j’ai pleuré toute la nuit, c’était que j’étais triste Ivy ! Juste m’imaginer que je ne reverrais plus tous ses participants, il y a à en être triste ! » Dit-elle la tête baissée. Elle jeta un coup d’œil à ce que sa fille faisait et lorsqu’elle revint avec une pomme à la main, lui reprochant encore ses actes, elle fronça les sourcils. « C’est toi qui voulait un clébard et dès que je le touche, il tente de me faire des lichettes et tu sais, ça me dégoute ! » Elle grimaça.

Ivannah ne pouvait s’empêcher de rouler les yeux et de bouger la bouche pour mimer des blablablas silencieux alors que sa mère lui expliquait qu’il y avait eu un divin souper avec le président d’un pays dont elle ne connaissait pas même le nom, ce n’était pas du tout son genre d’émission et puis passer une heure chaque soir devant le téléviseur n’était pas son activité favorite…à dire vrai, elle ne passait pas plus de dix minutes par jours devant la télévision et même encore, cela n’était pas intentionnelle, la plupart des fois c’était qu’elle était dans la même pièce que sa mère qui regardait les nouvelles, comme à ce moment précis. Tant mieux pour toi! Dit-elle enfin à sa mère qui imitait un italien touchant sa moustache. Elle s’approcha ensuite du comptoir où l’autre brunette sirotait son café, racontant la raison qui l’avait poussé à pleurer la veille au soir. Oh ce devait être franchement triste… Répliqua la jeune mexicaine tout en lui souriant ironiquement, geste qu’elle avait tendance à faire de plus en plus depuis quelque temps.

Ivy posa ensuite son derrière sur l’un des bancs du comptoir, tassant son cup de café pour ensuite croquer de nouveau dans son fruit juteux. Maman…t’as qu’à lui dire non, comment veux-tu qu’elle sache que tu n’aimes pas ça, jamais tu la touche et jamais tu ne lui dit quoi que ce soit! Ajouta les sourcils froncés la jeune femme alors qu’elle mâchait encore un morceau de pomme. Inévitablement c’était trop demander à sa mère de tenter de faire la paix avec Cupcake qui, en temps normal était un vrai petit ange.

Francesca Velasquez se demandait bien ce qu’elle pourrait faire de sa fille. Aurait-elle un jour une bonne relation avec elle ? Cela devenait presque désolant pour la mère de famille qui était en plus de tout ça veuve malheureusement. La dame avait perdu son mari et recevait aucun soutien de sa fille unique. Comment pouvait-elle vivre ainsi sans lui porter la moindre dose de compassion. « Ivannah, tu sais bien que depuis la mort de ton père, je me sens très seule et triste ! Si tu passerais un peu plus de temps avec moi, je pourrais peut-être me sentir beaucoup mieux ! Que dis-tu si nous allions au cinéma ce soir ? J’ai vu qu’il y avait un film au cinéma, c’est l’histoire d’un vampire qui tombe amoureux d’une pulpeuse et mignonne petite adolescente riquiqui ! Je ne sais pas si tu as entendu parler de ce film ? » Demanda-t-elle, les yeux remplis de joie. Elle semblait presque démontrer des feux d’artifices dans sa gestuelle. La discussion continua vers le chien de la famille que Frances n’appréciait guère plus que les chocolats en rondelle mexicain que sa mère lui forçait à manger pour Halloween lorsqu’elle était gamine. Quoi de plus horrible qu’une réplique de faux chocolat délavée qui rentrait dans les moyens de la pauvre famille à cette époque. « Tu crois vraiment que je vais la toucher, cette bestiole laisse autant de poil que ta grand-mère sur le plancher du salon lorsqu’elle passe ! J’ai pas envie de m’en approcher si elle ne m’écoute pas. L’autre jour, je lui ai demandé d’aller me chercher le journal sur le gazon parce que j’étais en petite tenue et elle n’a rien fait, la grosse bête est restée là à lécher son derrière ! » Lança-t-elle en fixant le chien du regard.

Ivannah roula les yeux tout en croquant sa pomme verte…son père était devenu un sujet quelque peu tabout depuis l’enterrement… disons que sa mère avait tendance à le prendre pour un objet de pitié, ramenant toujours le fait que désormais elle vivait seule sa vie et qu’elle se sentait désemparée sans lui, sentiment que ressentait tout autant le jeune femme de dix-huit ans. Évidemment, Ivy n’était pas le genre de jeune femme à le crier sur tous les toits, non elle préférait réagir à sa manière, vivre son deuil comme elle le sentait et ce, même si cela pouvait blesser sa mère à l’occasion. Certes elle se sentait mal par moment d’agir de la sorte, mais d’un autre côté, Frances était tellement stupide par moment que cela la décourageait littéralement. Certains avaient beau avoir honte de leurs parents, mais Ivy elle, en était carrément allergique et à peu près tout le monde pouvait le comprendre. M’man…tu parles de Twillight? Dit-elle tout en lâchant son bras qui alla directement se cogner contre le comptoir. Franchement y’a pas plus nul comme film, t’as qu’à y aller seule! Certes elle se mordit la lèvre, voyant que sa mère faisait le maximum pour ne serait-ce entrevoir un sourire chez sa fille unique. Où bien trouver un autre film moins nunuche! Cette réplique risquerait certainement de la faire sourire, évidemment il n’était pas omis de changer d’idée à la dernière minute, mais tant qu’il y avait de l’espoir, elle avait la paix.

Ivy se leva ensuite, s’approchant de la poubelle pour jeter le cadavre de son fruit, ne portant plus du tout attention à ce que sa mère pouvait bien raconter encore une fois sur le dos de leur chien, du moins elle préférait ne pas entendre la suite et se contenta de lever les épaules, préférant ne rien ajouter à ces propos. La jeune femme se dirigea ensuite vers l’entrée de la maison puis fouilla dans son sac avant de revenir, quelque chose à la main. Tiens. Dit-elle tout en lui glissant un livre sur la table. C’est le premier tome de ce film, M. Mitchell nous oblige à le lire, mais je l’ai déjà lu l’an dernier, j’te le prête si tu veux… Avec ça, elle était persuadée de gagner quelques points.

Francesca Velasquez tentait de rattraper sa relation avec Ivy sa fille, mais ce n'était pas une partie de plaisir, sachant qu'elle pouvait être terriblement lourde par moment avec elle. Particulièrement depuis le décès de son père qui l'avait affecté - mais encore plus éloignée d'elle - et Frances tentait bien que mal de rattraper le tout. La belle lui présenta un film qu'elle avait lu les critiques, mais malheureusement pour elle, le film semblait être un navet que Ivannah ne souhaitait pas regarder avec elle. Elle soupira tristement, mais décida de répondre tout de même d'un air positif. « Tant pis, allons directement là-bas et puis, nous verrons avec ce qui te plait, ça te convient Ivy-chérie ? » Dit-elle en souriant. Elle déposa sa tasse à café. « Alors on ira après ton boulot ! » Francesca sourit et tourna la tête vers sa fille qui alla chercher un truc dans son sac d'étudiante. Elle leva les sourcils un peu intrigué par l'objet qu'elle sortirait, ce qui fit rire la femme lorsqu'elle vit le bouquin. Sa fille venait de faire un acte de gentillesse envers elle et Francesca se sentit totalement conquise. Elle l'agrippa et lui fit un grand câlin, tapotant ses mains manucurées sur le dos de la jeune étudiante. « Oh merci Ivy ! Tu es un ange, je vais lire ça ce soir dans ma baignoire avec plein de petites bulles et ton petit canard Flopie ! » Dit-elle en souriant. Elle la relâcha finalement. En fait, l'histoire de ce canard était que la jeune fille adorait l'avoir dans son bain étant enfant et depuis, Velasquez n'avait jamais retiré le jouet de la salle de bain, l'utilisant lorsqu'elle prenait un bon bain chaud pour relaxer. Elle se sentait toujours très nostalgique de retrouver ce vieux jouet d'enfant.

Ivy se sentait bien de faire sourire sa mère comme ça…simplement elle ne sentait pas tout à fait à l’aise en sa compagnie…nul n’aurait su dire si c’était la mort de son père qui avait déclencher ça en elle ou tout simplement si c’était naturel entre eux deux, mais c’était quelque chose d’assez pénible de devoir rester à ses côtés constamment…évidemment elle aimait sa mère, mais de loin, très loin. La belle se senti automatiquement étouffé lorsque la seconde Mexicaine l’entraina dans ses bras aux ongles manucurés qu’elle senti se frotter sur son pull, simplement elle n’avait guère le courage de se défaire, ce qui aurait instantanément causé une chicane entre les deux femmes foncées. C’est bon, lâches moi maintenant! Dit-elle sans toutefois user de colère, alors que la femme s’exécutait. Oui ça m’va, mais ne m’appel plus comme ça, tu sais que je déteste ça! Répliqua une fois de plus la jeune femme, qui ne cessait de lui rappeler depuis l’âge de ses dix ans. Après tout, elle n’était plus un bébé et son prénom était justement là pour être dit, que ce soit par sa mère ou par des amis, en fait elle ne voyait pas ses copines la prénommée Ivy-chérie…aux risques qu’elle leur crache au visage! La Mexicaine se recula donc d’un pas, ne souhaitant pas que sa mère idiote ne l’entoure de ses longs bras encore une fois. C’est rien, il n’est même pas à moi d’toute manière… Ajouta Ivy alors que Frances n’avait pas encore terminé de parler. Malheureusement, la suite de ses dires ne fut guère plaisir à entendre, son canard était en jeu…d’accord elle s’en foutait pas mal de ce canard, mais elle détestait savoir que sa mère utilisait ses choses, qu’ils soient neuf ou bien carrément passé mode depuis des lustres! Il faudrait vraiment jeter ce canard m’man…les gens vont te croire cinglé à force de te laver avec ce bout de plastique jaune! Dit-elle tout en fronçant les sourcils, préférant ne pas savoir sa mère nue avec ce jouet…

Francesca avait toujours adoré sa fille. C'était une vrai perle à ses yeux, mais depuis la mort de son mari, Ivannah devenait de plus en plus lourde avec elle. Une accolade comme elle venait de le faire était un signe qu'elle lui manquait beaucoup, mais après quelques secondes dans ses bras, elle lui demanda aussitôt de partir. La mexicaine s'en mordilla les lèvres, mais elle n'ajouta rien - sauf pour le petit surnom qu'elle adorait employer - La mère de famille ne pouvait pas toujours se censurer quand même. « Mais voyons Ivy.. je ne peux plus donner de petits surnoms affectifs à ma fille chérie ! » Dit-elle tristement. La femme se sentait plutôt mal de voir la situation dégénérer autant depuis un moment entres elles, mais bon, le temps allait peut-être réparer les choses. La mère de famille se leva de son banc et alla directement couler de l'eau et ainsi nettoyer ses assiettes pour les ranger dans le lave-vaisselle. Frances ne faisait jamais le ménage, mais elle tenait à ne pas voir des dégâts avant l'arriver de sa bonne. Bref, le commentaire sur le canard de Ivy déçue un peu la mère de famille. « Peu importe ce que tu vas dire ma chérie, je garderais ce petit canard jusqu'à la fin de mes jours, c'est un souvenir de ton enfance ! » La femme écouta ensuite sa fille lui expliquer qu'elle devait aller directement au boulot, ainsi, elle lui donna deux bises sur les joues et retourna à l'étage pour s'habiller et ensuite partir en ville pour faire quelques courses avant de retrouver Ivannah pour le souper et pour leur soirée cinéma.

TERMINÉ & VERROUILLÉ