April & Liberty

Je commence à me demander si je vais avoir le droit à une grasse matinée un jour avec Victoria comme colocataire...? Pourquoi elle se lève aussi tôt sérieusement? Il va falloir que je lui dise un mot parce que j'en peux plus d'arriver crevée au travail parce que je n'ai pas pu me reposer à cause d'elle. Enfin bref. Donc une autre matinée où je suis obligée de me lever assez tôt parce que je n'arrive plus à dormir. Bon, c'est pas grave, au moins je vais pouvoir bosser un peu. J'enfile un bas de training blanc et un débardeur gris avant d'attacher mes cheveux sur le sommet de ma tête. Il faut que je commence ma journée avec un thé, sinon ça va pas aller. Je descends à la cuisine, mets de l'eau à chauffer dans une casserole et sort une tasse tout en glissant un sachet de mon thé préféré au fond. Un morceau de sucre et elle est belle la vie! Pendant que l'eau chauffe, je me fais cuir deux croissants. Une habitude que j'ai prise chez mes papas. Une fois bien calée dans mon canapé, avec mes deux petits croissants et ma tasse de thé indien, j'allume la télé pour mettre une chaîne au hasard, histoire qu'il y ait un bruit de fond. Mais comme j'ai dis, j'ai pas mal de boulot à rattraper pour la radio, je dois préparer les émissions que je vais animer cette semaine alors une fois que j'ai fini de manger, je prends mon ordinateur portable, pose mes lunettes de vue sur mon nez et me mets à tapoter sur mon clavier. L'avantage avec ce job c'est que je suis assez libre, je suis à l'antenne que quelques heures par jour, en général l'après midi et du coup le matin j'ai le temps de préparer ce que je vais dire. Je suis à fond dans mes pensées quand quelqu'un sonne à la porte. Je sursaute mais finit par me lever. Sûrement encore ce nouveau voisin qui reçoit mon courrier dans sa boîte aux lettres à cause d'un facteur pas très réveillé. Contre toute attente, une fois que j'ouvris la porte, je me retrouva face à une jeune femme, environ mon âge, ma taille et aux cheveux bruns. « Bonjour... Je peux vous aider? »

April a toujours su qu’elle avait une sœur jumelle. Après la mort de sa mère, elle déménagea près d’elle. Elle pourrait paraître étrange, mais ses recherches l’ont beaucoup aidée. Ce matin, elle avait décidé de se rentre à l’appartement de Liberty. Elle était nerveuse, mais contente. Aujourd’hui, c’est la première journée de sa nouvelle vie. La brunette enfila un jean, une camisole aubergine et un cardigan noir. Avant de sortir, elle mit de longue botte brune. Elle était partie voir celle avec qui elle avait un lien spécial. Elle se doutait bien de sa réaction. Sa mère lui avait dit que Libby ne connaissait pas son existence. Arrivé devant la porte, Lennon cogna. Elle replaça sa tresse sur le côté. Une jeune femme apparue devant elle. Elle avait la même taille, la même grandeur et les mêmes yeux qu’elle. Leurs traits se ressemblaient sans pour autant être pareil. C’est une sensation bizarre que de retrouver sa seule famille.

-Bonjour! Tu es Liberty Bowen? Je m’appelle Lennon April Callaghan. Ma mère était la meilleure amie de tes parents. Je suis … euh….

Elle hésitait à lui dire qu’elle était sa sœur jumelle. Comment allait-elle le prendre? La brunette regarda la jeune femme devant elle. Elle se sentait minable et idiote. Une petite voix dans sa tête lui disait de partir en courant, mais son corps ne voulait pas bouger.

-Si je te dérange, je peux revenir plus tard! Je suis désolée! Je suis viens juste de m'installer ici et je savais que tu vivais là. Je pensais que ... euh ...

April & Liberty

En ouvrant la porte, j'eus une drôle d'impression, comme si la jeune femme qui était en face de moi, m'étais familière... En tout cas, je la trouvais très belle mais je me demandais bien pourquoi elle venait toquer à ma porte. Je l'avais jamais vue donc peut-être qu'elle était nouvelle dans le coin... J'espérais juste qu'elle ne venait pas réclamer parce que j'avais fait quelque chose, même si je n'avais rien à me reprocher. L'inconnue me demanda si j'étais bien Liberty Bowen. Je fis un hochement de tête pour répondre à sa question mais j'étais toujours curieuse de savoir pourquoi elle venait chez moi. Ohw! Elle connaissait mes papas? April semblait mal à l'aise et je fronçais les sourcils, essayant de comprendre ce qu'il se passait. « Non non, tu ne me déranges pas... Mais, attends. Rentre! » dis-je en souriant pour rassurer la jeune femme qui semblait avoir quelque chose à me dire mais sans trouver le courage de le faire. Je m'écarta et l'invita à rentrer. Une fois qu'elle fut dans l'entrée de ma maison, je refermais la porte derrière elle. « Ne sois pas mal à l'aise! Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal...? » Me serais-je trompée de place de parc sans faire exprès?