Zachary & Liberty

Alexa était sans nul doute la meilleure pour organiser la soirée. Ca m'avait fait du bien de la revoir après toutes ces années et de faire des nouvelles connaissances bien que je croyais ça impossible vu que j'avais toujours habité ici. Je pensais connaître la plus grande partie de la ville mais à part Michael, les autres invités m'étaient inconnus. Il y avait entre autre ce garçon blond qui avait tapé dans l'oeil de ma meilleure amie. Mais comme toujours, toute bonne chose à une fin et même si je supportais bien les talons, la journée n'avait pas été facile et j'avais envie de rentrer pour me poser un petit moment dans le canapé. Je priais intérieurement pour que ma colocataire Victoria ne soit pas à la maison, que je n'aie pas besoin de supporter son attitude austère et prétentieuse. Heureusement, on avait beau habiter sous le même toit, depuis son arrivée on ne s'était quasiment pas croisées. J'avais fait un signe à Alexa pour lui dire que je voulais rentrer, en plus de ça, le lendemain la journée commençait tôt à la radio. Et puis, je voulais qu'elle ait un peu de temps avec ce certain Zachary. Mon problème aussi, c'est que quand je bois, j'ai facilement l'alcool triste, je me suis mise à repenser à Rafaël et j'avais vraiment besoin de me changer les idées... J'attrapa mon manteau et replaça ma jupe correctement qui avait tendance à remonter à cause de mes bas noirs opaques. J'embrassa Alexa, ma meilleure amie et franchit le seuil de la porte en prenant une bouffée d'air frais. Alors que je quittais l'allée de son appartement, quelqu'un me rattrapa par le bras. Je me retourna et me retrouva face à Zachary. Mince. « Ohw! Toi aussi tu rentres? » demandais-je mes joues devenant légèrement rosées.

Zach n’était pas sortis depuis longtemps. Sa dernière soirée remontait au moment où il vivait encore à Londres. Il était donc évident que cette petite soirée ne pouvait pas mieux tomber. Il apprit à faire connaissance avec les jeunes du quartier, il sut même se faire une amie et une autre fille lui avait tapé dans l’œil. Enfin, il ne fallait pas s’emballer non-plus, comme on le dit souvent, chaque chose en son temps. Pour l’instant, il pouvait encore profiter de la soirée.

Il y a un fait qui est indéniable. Plus vous vous amusez, plus le temps passe vite. Nous sommes tous d’accord pour dire que ce doit être une des plus grande injustice au monde, car l’inverse est aussi possible et lorsque vous êtes assis en salle de cours, les minutes deviennent des heures. Ici, c’était l’inverse, les heures étaient des minutes. Zach aurait préféré que la soirée dure encore un peu, mais s’ils ne voulaient pas se faire rattraper par le soleil, il devait rentrer. Cette idée semblait avoir germé dans l’esprit d’une autre personne de la soirée : Liberty. Une amie d’Alexa. Comme beaucoup de personnes, après avoir passé un agréable moment en bonne compagnie, il est difficile de rentrer seul et en général, le froid de décembre n’aide pas. Il sauta alors sur l’occasion pour ne pas être seul et découvrir aussi un peu plus, qui était cette Liberty.
Après avoir remercié Alexa comme il se doit, il se dépêcha de prendre son manteau et rattrapa Liberty par le bras.

« Eh oui… il commence à se faire tard… ou tôt, tout dépend… »

*Très intelligent ça comme début de conversation Zach ! *

Zach sortit alors de la maison et fit les premiers pas dans la rue. Il se retourna vers Liberty et dit :

« Hum… si tu veux, on peut… on peut faire un bout de chemin ensemble ? C’est toujours assez chiant de rentrer seul … »

Zachary & Liberty

Cela faisait vingt-trois ans que j'habitais dans cette ville, je la connaissais par coeur et je l'avais chaque année vue changer au fil des saisons. Passant du vert chatoyant au rouge et orange de l'autumn pour terminer par l'hiver qui chassait toutes les feuilles des arbres avec son vent. Ma saison préférée était sans aucun doute l'été. Ce soir, j'étais obligée d'enrouler un foulard autour de mon cou et d'enfiler un manteau noir si je ne voulait pas finir au fond du lit avec une belle fièvre. Heureusement, j'habitais dans la même ruelle qu'Alexa, il me suffisait juste d'y aller au bout et de traverser la route pour arriver chez moi. Quelque part je fus assez soulagée de sentir la main de Zachary car même si les ruelles étaient calmes, on était jamais à l'abris de rencontrer la route d'un malade... « Eh oui… il commence à se faire tard… ou tôt, tout dépend… » Il marqua une pause alors que j'affichais un sourire sur les lèvres suite à sa remarque. « Hum… si tu veux, on peut… on peut faire un bout de chemin ensemble ? C’est toujours assez chiant de rentrer seul … » J'hocha la tête. « Avec plaisir! Je n'habite pas loin de toute manière. » Nos pas se mirent à résonner dans la ruelle déserte et assombrie par la nuit. Je marchais lentement, d'une part parce que mes bottines à talons me faisaient souffrir et aussi parce que le punch ne s'était pas encore évaporé de mon sang. C'était agréable de sentir une présence à mes côtés. Il semblait vraiment gentil en plus de ça. « Tu habites loin? Je te prête volontiers mon canapé si tu ne veux pas prendre un taxi... » proposais-je gentiment. Je ne connaissais rien de lui. C'était surtout Alexa qui avait parlé avec lui alors je n'étais pas au courant d'où il habitait.

En sortant de la maison, la dure réalité lui revint en face. C’était l’hivers. Malgré son bon manteau, il frissonnait de froid et le léger vent qui venait le percer n’aidait pas à cette sensation. Il n’avait jamais rien eu contre cette saison, au contraire, l’esprit des fêtes se faisaient sentir, la neige qui recouvrait les toits des maisons était réellement magnifique à voir, mais comme l’être humain n’était jamais satisfait, il aurait bien préféré être en été à ce moment là. Heureusement, les routes avaient été déblayées, car sa stabilité n’était pas à toute épreuve, encore moins après les quelques verres qu’il venait de boire, et il ne manquait plus que du verglas pour le faire tomber et ainsi perdre toute crédibilité face à cette fille qu’il venait de rencontrer.

Il venait d’ailleurs de lui demander si elle voulait bien de sa compagnie pour un petit bout de chemin et il fut heureux de l’entendre répondre : « Avec plaisir! Je n'habite pas loin de toute manière. » A vrai dire, il fut un peu déçus qu’elle n’habite pas plus loin, il aurait préféré passer plus de temps en sa compagnie, mais, il ne s’empêcha pas de sourire et commença sa marche. « Tu habites loin? Je te prête volontiers mon canapé si tu ne veux pas prendre un taxi... » Zach n’habitait pas si loin, quelques rues en fait, mais marcher plus longtemps par ce temps l’aurait probablement achevé et il n’avait pas prévu d’argent pour le taxi. De plus, rentrer chez lui après une telle soirée l’aurait sans doute déprimé. Son père aurait été encore désagréable et son lieu de résidence ne respirait pas vraiment la joie de vivre. C’est pourquoi il répondit le plus naturellement du monde :

« Et bien, si tu le proposes… je ne vais pas refuser. »

Il lui adressa alors un sourire en coin avant de la remercier. Il aurait été vraiment idiot de refuser une telle invitation. Premièrement parce que le fait de rentrer seul le répugnait, mais aussi parce qu’il fallait être complètement inconscient pour refuser une telle chose à une si charmante jeune femme. Ils continuèrent alors ainsi leur marche, mais Zach, par moment, allait bien plus vite qu’elle. Au début, il pensa que c’était du à sa taille, mais il remarqua rapidement que c’était plus à cause de ses talons qu’autre chose. Comment pouvaient-elles tenir autant de temps perché sur ces trucs ?

« Tu sembles avoir mal aux pieds… tu veux prendre mes chaussures ? Elles seront sûrement plus confortables… Ou je peux te porter si tu préfères… ? »

Zach se sentit alors terriblement ridicule d’avoir osé dire ça ! Il se prenait pour qui là? Le prince charmant?!

Zachary & Liberty

J'avoue que avant l'intervention de Zach - si je peux l'appeler comme ça - je m'étais un peu repassé la soirée en mémoire, bien qu'elle soit un peu brouillée par le liquide rouge et alcoolisé que ma meilleure amie m'avait versé dans mon verre... Revoir Michael m'avait fait un peu bizarre, enfin surtout accompagné par une jolie brune! Mais je comprends un peu plus son désarrois lorsqu'on avait couché ensembles. Nous étions deux âmes brisées et sur le moment j'avais pas voulu en savoir plus, mais maintenant je comprenais que la cause de son chagrin d'amour venait d'elle. « Et bien, si tu le proposes… je ne vais pas refuser. » Je lui rendis son sourire. A la lumière des lampadaires, le jeune homme me paraissait plus séduisant maintenant que je me faisais la remarque. Alexa allait sûrement criser en apprenant que j'avais proposé à Zach de venir dormir chez moi. Je lui avais proposé le canapé bien sur mais ma meilleure amie et tout à fait du genre à comprendre de travers... Pendant sept ans on a été séparées, pendant sept ans il n'y a pas eu d'occasion pour nous 'piquer' les mecs et même si on se parlait souvent au téléphone, je ne suis pas sûre de bien connaitre la jeune femme à ce niveau là... De toute manière, faudra bien qu'elle comprenne que j'étais polie avant tout. Je n'allais quand même pas le laisser rentrer seul dans le froid s'il habitait loin... Sans vraiment me rendre compte, on avait traversé la route, évidemment à cette heure-ci, pas besoin de faire attention aux voitures qui passe. « Tu sembles avoir mal aux pieds… tu veux prendre mes chaussures ? Elles seront sûrement plus confortables… Ou je peux te porter si tu préfères… ? » J'haussa les sourcils, le regardant avec un petit air amusé alors que j'étais déjà en train de sortir les clés de la maison. Il a l'air un peu gêné d'un coup, pourtant je ne doute pas que d'ordinaire il doit être assez sûr de lui avec les filles... « Tu es très gentil, mais on est déjà arrivés! » Dis-je en traversant la petite allée qui menait à la porte de ma maison. Toutes les lumières étaient éteintes. Soit Victoria dormait dans sa chambre, soit elle était de sortie. Ce qui ne m'étonnerait pas étant donné tout le travail qu'elle a avec l'installation de sa boutique de vêtements. Je glissa la clé dans la serrure et finit par ouvrir la porte. Suivis du blondinet, je pénétra dans la chaleur qu'offrait ma petite maison. Mes bottines retirées, je m'avança dans le salon. « Fais comme chez toi. Est-ce que je peux te proposer quelque chose à boire? »

Il fallait l’avouer, cette Liberty était vraiment une belle femme. Il n’avait pratiquement jamais osé détourner son regard d’elle de toute la soirée et la voir ainsi, entourée de neige, c’était peut-être l’alcool, mais elle lui semblait encore plus belle et par la même occasion, beaucoup moins accessible. Qu’est-ce qui avait bien pu le rendre ainsi ? Il fut un jour où, quand il voulait quelque chose il n’avait qu’à claquer des doigts pour l’obtenir. Il n’avait qu’a retourner la personne, l’embrassée et c’était fait. Avec elle, non. C’était différent. Prendre du temps et passer pour le gars charmant lui plaisait au fond. Enfin, en espérant que ça ne tombe pas à l’eau.

Il était d’ailleurs tellement absorbé par ses pensées, qu’il ne remarqua même pas qu’il avait fait sa proposition alors qu’ils étaient déjà arrivés. Etait-ce encore un de ces fameux moments où le temps passait vite en agréable compagnie ? Ou habitait-elle vraiment très proche d’Alexa ? Il ne se posa pas plus de questions, trop honteux de lui avoir fait cette proposition.

« Et bien, c’était rapide. »

Répondit-il sur un ton amusé. Il attendit sagement qu’elle lui ouvre la porte pour se faufiler après elle dans un environnement bien plus chaud. Sa maison était légèrement plus petite que la sienne, mais elle était bien plus vivante. Vous allez me dire que ce n’est pas difficile de faire plus vivant qu’une maison funéraire, mais pour une fois depuis longtemps, il se sentait bien. Il retira alors ses chaussures qu’il laissa à l’entrée, évitant ainsi d’amener trop de neige avec lui. C’est alors qu’elle lui proposa quelque chose à boire. A vrai dire, l’alcool avait le désagréable effet secondaire de vous déshydrater grandement, un verre n’était donc pas de refus.

« Juste un verre d’eau, volontiers… merci. »

Il avança un peu dans la maison à la découverte des lieux.

« Tu vis seule dans cette maison ? »

Zachary aurait adoré avoir son chez soi et ne pas le partager avec tant de gens, enfin, son père et ceux qui n’étaient plus de ce monde.

Zachary & Liberty

Cela ne faisait que trois mois que j'avais quitté mes papas et j'adorais mon indépendance. Dans le fond, c'était pas plus mal qu'avec Victoria les choses soient un peu tendues, au moins j'avais quand même l'impression d'avoir un peu d'intimité comme par exemple ramener un garçon à la maison. Je me mis à l'aise, posant mon manteau sur un crochet prévu à cet effet et trouvant une pince à cheveux dans la boîte sous la table du salon, attachant mes cheveux pour qu'ils ne soient plus devant mon visage. Je tirai une fois de plus sur ma jupe afin de la redescendre un peu. « Juste un verre d’eau, volontiers… merci. » Je leva le pouce, faisant comprendre à Zachary que j'avais pris note. Personnellement, je n'arrivais pas à boire de l'eau quand j'avais de l'alcool dans le sang. Je préférais largement un Coca Cola ou un thé chaud. L'eau ça me dégoutait après du punch. D'ailleurs, celui d'Alexa était vraiment chargé ce soir. Bref, je pris un verre et une tasse dans une armoire au-dessus de l'évier et me tourna vers le frigo, sortant une bouteille d'eau fraiche. De l'autre côté, je fis chauffer un peu d'eau dans une casserole, jetant un sachet de thé indien dans ma tasse. « Tu vis seule dans cette maison ? » me demanda le jeune homme. Je haussa les épaules. « Oui et non, j'ai une colocataire mais bon, on se croise jamais. D'ailleurs, ce soir elle n'a pas l'air d'être là! » L'eau étant finalement chaude, je la versa dans ma tasse. Je fis tomber deux morceaux de sucre au fond et rejoigna le jeune homme dans le salon, me laissant tomber dans le canapé et lui donnant son verre. Mon coude pris appui sur le dossier du canapé, posant ma tête sur ma main, l'autre tenant la tasse qui fumait. J'observais le jeune homme. Il avait de ces yeux! Et puis, je ne sais pas si c'était l'alcool qui me faisait cet effet ou le fait que je n'avais pas été avec un garçon depuis longtemps, mais de vieille pulsion vinrent me chatouiller dans le ventre. Afin de me changer les idées, je bu une gorgée de mon thé qui avait suffisamment infusé. « Le punch d'Alexa était assez chargé ce soir... » dis-je pour faire diversion.

Zachary continua son exploration des lieux. Il était du genre observateur et il n’avait que ça à faire le temps que son verre d’eau arrive, s’il se posait trop longtemps, l’alcool risquerait de redescendre et de l’endormir, ce serait réellement idiot et très mal polis. Il continuait donc à marcher sur place le temps que Liberty fasse son grand retour avec son verre qui, il l’espérait, allait le réveiller un peu. « Oui et non, j'ai une colocataire mais bon, on se croise jamais. D'ailleurs, ce soir elle n'a pas l'air d'être là! » Zach hocha de la tête pour montrer qu’il avait bien entendu ce qu’elle venait de lui dire. A ce moment-là, deux choses vinrent se heurter à son esprit quelque peu alcoolisé. Premièrement, personne n’était entrain de dormir, ils pouvaient donc faire du bruit et Zach pouvait arrêter d’essayer d’être le plus discret possible. Deuxièmement, ils étaient seuls et c’était indéniable, mais être seul pour un garçon, signifie surtout qu’il ne sera pas dérangé alors qu’il est en la présence de la jeune femme qu’il convoitait.
Zach la rejoint donc sur son canapé et se mit exactement dans la même position qu’elle.

« Merci pour le verre. »

Il fit mine de porter un toast et soulagea son verre d’une gorgée. Son estomac répondit immédiatement au contact du liquide par un gargouillement sonore. Il ne put s’empêcher de rire, lui qui pensait être un minimum séducteur voilà que son ventre venait de tout briser et Liberty avait bien raison lorsqu’elle disait que : « Le punch d'Alexa était assez chargé ce soir... ». L’alcool avait sur Zach un effet assez désagréable par moment : celui de sérum de vérité. Il disait tout ce qu’il lui passait par la tête et là, il avait faim.

« Tu sais ce qui serait génial ? Des œufs et du bacon. »

Son côté anglais ressortait et c’est d’ailleurs presque tout ce qu’il avait chez lui…

« Je suis désolé, je ne sais pas pourquoi je dis ça… le punch était effectivement assez chargé ce soir ! »

Il se mit à sourire et plongea son regard dans celui de la jeune femme et prit une nouvelle gorgée comme pour occuper sa bouche à faire autre chose que dire des bêtises.

Zachary & Liberty

Zach me remercia pour le verre d'eau, il était très gentil car ce n'était pas nécessaire de me remercier pour ça, ce n'est qu'un peu d'eau... Mais je lui rendis son sourire. Un court silence s'installa entre nous alors que nous étions face à face et qu'inconsciemment je me mordais la lèvre inférieure. Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvé seule avec un homme ici... Je levais ma tasse à mes lèvres afin de boire un peu de mon thé chaud mais Zachary reprit la parole. « Tu sais ce qui serait génial ? Des œufs et du bacon. Je suis désolé, je ne sais pas pourquoi je dis ça… le punch était effectivement assez chargé ce soir ! » Je leva les sourcils alors qu'un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres. Il était vraiment adorable comme garçon et je me plongeais de plus en plus dans ses yeux... Ce qu'il m'avait proposé semblait très 'british' car ma colocataire est elle-même anglaise et je l'avais vue se préparer ça de temps en temps depuis son arrivée. « Tu as de la chance! On en a dans le frigo! Victoria est anglaise alors je vais nous en faire un peu! Manger nous fera un peu dessoûler en plus de ça! » Je lui fis un clin d'oeil, lui pris la main et me leva l'entrainant avec moi dans la cuisine. J'ouvris le frigo et sortit quatre oeufs, personnellement j'avais faim, et j'attrapais aussi des tranches de bacon dans un paquet déjà ouvert. Je posai deux poêle sur les plaques et enclencha le bouton pour qu'elles chauffent. L'alcool me rendait un peu joyeuse, je me dandinais en cassant les oeufs dans la première poêle et en disposant les tranches de bacon dans l'autre poêle. Je me retourna face à Zachary, l'attrapant par le col de sa chemise pour qu'il se rapproche de moi. « Tu les aimes comment tes oeufs? Mh? »

Finalement, il regrettait de moins en moins d’avoir lancé ce sujet. Ses yeux étaient intenses, beaux et il était entrain de s’y noyer. Se noyer dans quelque chose alors que l’on est alcoolisé à le désagrément de nous endormir. Zach n’en avait aucune envie. Il aurait pu la regarder pendant des heures, mais là, il devait bouger.
Quelle chance il avait, sa colocataire était elle-aussi anglaise et Liberty possédait donc le nécessaire pour combler un anglais. Il sentit alors quelque chose de chaud et d’agréable prendre sa main. C’était la sienne. Ca y est, il était réveillé. Elle l’entraina jusqu’à la cuisine où elle se mit à cuisiner. Il aurait bien voulu l’aider, mais elle s’emblait bien s’amuser à le faire. Il ne put s’empêcher de rire légèrement, non pas qu’il se moquait, mais cette fille était drôle et pétillante, pleine de vie, il adorait ça.
C’est alors qu’elle se rapprocha de lui, un peu trop près même. Ce n’était pas pour le décevoir, loin de là, mais il en fut très surpris. « Tu les aimes comment tes oeufs? Mh? » Zach maudit alors les cuissons des œufs. Il aurait adoré pouvoir répondre quelque chose de sexy ou tendancieux à ce moment-là, mais « Brouillé » fut le seul mot qui lui vint à l’esprit. Il annonça tout de même la couleur comme si ça avait été le mot le plus romantique au monde.

« Brouillé. »

Il lui fit alors de l’œil, passa sa main dans sa poche et en sortit son iPod. Il mit la première musique qui lui passa sous la main.

« Comme ça on à une raison de bouger. »

Il lui sourit et commença lui aussi à bouger en rythme. Ils étaient seuls dans cette maison, autant en profiter.

HJ:

Spoiler:

Zachary & Liberty

En temps normal, j'ai toujours été une jeune femme pétillante qui ne se prends pas trop au sérieux mais imaginez en plus si j'ai un verre dans le nez. C'est pour ça que je n'avais pas éprouvé de gêne à me dandiner tout en préparant les oeufs et le bacon pour Monsieur Taylor. Je l'entendis rire d'ailleurs dans mon dos, et juste après je l'avais attrapé par le col de sa chemise afin qu'on se retrouve presque corps à corps, lui demandant comment il préférait ses oeufs. « Brouillé. » Je me mordis la lèvre à la suite de son clin d'oeil. En lui même ce mot n'avait absolument rien de sexy mais la manière avec laquelle il l'avait dit et cette voix, ça faisait tout de même son effet. A contre coeur je relâcha sa chemise pendant qu'il traficotait au fond de sa poche. J'ouvris la ventilation histoire que tout l'appartement ne se retrouve pas dans la fumée à cause du bacon et je commença à assaisonner les oeufs avec du poivre à l'orange, mon préféré. Quand j'ai visité cette maison, je suis tombée amoureuse de la cuisine, j'aime passer du temps aux fourneaux à concocter des gâteaux ou des petits plats spéciaux donc pour moi cette pièce était un critère important au moment d'avoir signé le bail. J'entendis de la musique, je me retourna, une spatule dans la main et observa ce que Zachary faisait. Je pus constater qu'il avait mis de la musique depuis son iPod et qu'il commençait à danser, ce qui m'arracha un autre sourire. Je baissa la chaleur des plaques, histoire que ça ne brûle pas et m'approcha du jeune homme, en ondulant un peu des hanches avant de me coller à lui, le tenant de nouveau par le col de sa chemise. Mon autre main passa dans mes cheveux, les mettant dans mon dos pour qu'ils dégagent mon visage et mon cou. Mon corps frôla celui du jeune blond... Spoiler:

Spoiler:

Le rêve de n’importe quel jeune homme a peu près normalement constitué. Etre seul dans une grande maison avec la personne qu’il convoitait et les deux avec un verre dans le nez. A partir de maintenant, tout allait pouvoir être mis sur le dos de l’alcool. Surtout le fait qu’il était entrain de danser. Il n’avait que très rarement dansé et ça devait se voir. Il devait avoir l’air vraiment ridicule ! Mais bon, « on peut tout mettre sur le dos de l’alcool » ! Il regarda Liberty continuer à faire la cuisine. Il était alors partagé, il hésitait à arriver par derrière, la prendre par la taille et l’embrasser délicatement dans le cou ou alors, et là c’était clairement l’alcool qui parlait, déclencher une bataille de nourriture, ce qui aurait probablement dut se terminer par une douche ce qui au fond, n’était pas une si mauvaise idée. Bienvenue dans la tête d’un garçon ! Quoi de plus romantique n’est-ce pas ?
Zach n’eut pas le temps d’opter pour une solution ou une autre, car la jeune femme s’approchait déjà de lui. Elle s’était mise à onduler des hanches et le moment de l’impacte était plus qu’imminent…5…4….3…2…1… elle avait une nouvelle fois attrapé son col et passa sa main dans ses cheveux. Ce geste avait quelque chose de très sensuel. Puis, tout son corps se rapprocha du sien. Il ne sut pas vraiment ce qui était entrain de se passer, mais quand il retrouva la raison, quelques fractions de secondes plus tard, il était déjà entrain de l’embrasser. Il l’avait serrée contre lui, une main derrière la tête et l’autre au niveau de la taille. Qu’était-il entrain de faire ? Ils ne se connaissaient même pas ! Elle l’avait juste poliment invité chez lui ! Et si ce n’était pas du tout ce qu’elle voulait ?! Ayant pris conscience de tout ça, il se retira et dit :

« Je… je suis désolé… le punch devait être trop fort en effet… Je… excuse moi… »

Dieu sait que ce n’était pas a cause du punch, mais qu’il en avait vraiment envie, mais si elle non, il était vraiment dans de sals draps. Il regardait donc par terre pour éviter de croiser son regard…

Zachary & Liberty

Pour moi, l'alcool n'était jamais une bonne excuse. Le genre de fille qui se rappellent rien de leur soirée et qui se retrouvent dans le lit d'un autre mec, j'ai toujours trouvé ça étrange. Ca m'est arrivé d'être bien soûle et de quand même savoir ce que je faisais. L'alcool avait juste tendance à révéler la vraie personnalité des gens et certaines n'assument pas d'être des trainées c'est pour ça qu'elles sortent cette belle excuse de 'j'étais bourrée!'. La proximité de nos corps étaient déroutante mais vraiment pas dérangeante. En sortant de chez Alexa, je m'étais dis que mon amie allait sûrement m'en vouloir de partir avec le garçon qu'elle convoitait mais finalement... J'en avais aussi envie donc voilà. J'esquissa un sourire mais d'un coup, les lèvres de Zachary touchèrent les miennes. Je poussa un gémissement de surprise mais en tout cas pas de dégoût. Nos corps étaient collés à présent et il avait de tendres gestes envers moi... Je fus d'ailleurs surprise qu'il stoppe ce baiser à peine quelques secondes plus tard. Je commença à me demander si j'avais fait quelque chose qui n'allait pas, même s'il ne m'avait pas vraiment laissé le temps de lui rendre son baiser. « Je… je suis désolé… le punch devait être trop fort en effet… Je… excuse moi… » Je fronça mes sourcils avant de lâcher un petit ricanement. Sans rien dire de plus, je l'attrapa par sa chemise pour qu'il revienne contre moi et je me posa contre le bar américain de ma cuisine. D'une main de libre, j'éteignis les plaques avant de plaquer mes lèvres contre celle du jeune homme, une main allant fouiller dans ses cheveux bouclés. C'était mon instinct qui avait parlé. Je n'étais pas le genre de fille à coucher avec n'importe qui. A vrai dire, depuis que j'ai quitté Rafaël, j'ai juste passé une nuit avec Michael et j'avais bien besoin de passer un peu de bon temps avec un jeune homme. Mais je me rendis compte que s'il avait mis fin au baiser c'était peut-être aussi parce que lui ne voulait pas de ça. Je me décolla quelques secondes mais c'était trop tard il m'avait lancé un sort et maintenant il allait devoir assumer. « Le... Mh... Ma chambre... » Je fis un geste vague en direction de la porte de ma chambre à l'étage et sans quitter ses lèvres, je le tira par sa chemise pour qu'il me suive. Il allait sûrement se dire que j'étais pressée et que j'allais vite en besogne mais bon, il était dans son droit de me repousser aussi.

Il était en train de se passer une chose qui n'arrivait que dans les films généralement. Il était rare, voir impossible, que dans la vraie vie, un mec qui est attiré par une fille se retrouve, que quelques heures plus tard, dans sa cuisine, les oeufs sur le feu, ses mains autour de sa taille et ses lèvres sur les siennes et pourtant, c'était exactement ce qui était en train de se passer. Alors que Zach venait de s'excuser de son premier baiser et de mettre la faute sur l'alcool pour mieux faire passer la pilule et qu'il ne se fasse pas poursuivre pour harcèlement, la belle qu'il n'avait pas quittée des yeux de la soirée venait lui rendre son baiser. C'est peine perdue d'essayer de mettre par écrit ce que ressentait le jeune homme à l'instant. N'allons pas non-plus jusqu'à l'amour fou et inconditionnel, ce serait allé un peu trop vite et n'oublions pas qu'ils avaient plus d'un verre dans le nez, non, mais c'était bien agréable.
Liberty se décolla alors un instant. Le temps qui s'écoula entre ce mouvement de recul et ses paroles étaient infime, mais il était suffisamment long pour qu'il se pose des questions comme : « Ca y est... elle ne voulait pas en fait ? », « Quoi ? Y a quelqu'un qui rentre ? » ou encore : « Merde ! Qu'est-ce que j'ai fait qui lui a pas plut ?! » Mais la réponse était toute autre. Elle lui désigna la direction de sa chambre. Elle le pris par le col, mais il ne voulait pas être arrêté dans sa lancée. Il la retourna donc pour continuer à l'embrasser et la souleva, le temps de l'emmener dans la pièce désignée. Il ouvrit, maladroitement certes, la porte de la chambre et reposa doucement la jeune femme sur le dos.

« Alexa devrait faire des soirées plus souvent si ça se termine toujours comme ça ! » dit-il pour plaisanter...Mais est-ce que le fait d'évoquer le nom d'Alexa en de telles circonstances était réellement approprié ? Pour ne pas avoir à endurer une réponse, pas tout de suite en tout cas, il l'embrassa de nouveau commençant à enlever sa chemise. Zach était bien trop concentré pour faire attention à la chambre et à sa décoration, il aura tout le temps de la contempler demain au réveil, pour le moment, son attention était fixée sur une personne bien plus importante !

Zachary & Liberty

Ce genre de pulsion ne m'arrivaient que rarement, et encore plus rarement depuis que Rafaël n'était plus dans ma vie mais me sentir desirée comme Zachary me le faisait sentir était vraiment agréable. J'avais beau être mannequin à mes heures perdues, ça ne veut pas dire que je me sens bien dans mon corps pour autant alors voir qu'un garçon pouvait être attiré par moi était toujours flatteur. Je pu lire un élan de panique sur le visage du jeune blonde lorsque je lui indiqua la porte de ma chambre à l'étage mais il fut tout de suite rassuré alors qu'on allait en direction des escaliers. Je lâcha un petit cri de surpris quand Zach me souleva pour m'emmener à l'étage mais aussitôt après, un rire cristallin s'échappa de mes lèvres. Un vrai prince charmant dis donc! J'allais tendre la main pour aider le jeune homme à ouvrir la porte mais il s'en sortit très bien tout seul, ce qui m'arracha un autre sourire avant de reprendre possession de ses lèvres. Le blondinet me coucha sur mon lit et je sentis immédiatement la fraicheur de mes draps dans mon dos, contrastant avec la chaleur de mon corps. « Alexa devrait faire des soirées plus souvent si ça se termine toujours comme ça ! » Mes mains encadrèrent le visage du jeune homme afin qu'il arrête de dire des bêtises. J'avais beau considérer Alexa comme ma soeur, je ne voulais pas vraiment penser à elle en ce moment... Zach entreprit de retirer sa chemine, je lui donna une petite tape sur les mains afin qu'il me laisse gérer ça sans pour autant quitter ses lèvres. Mes petits doigts se mirent à trifouiller les boutons de sa chemise puis je les glissa sur sa peau, parcourant son torse et ses côtes avant de faire glisser le tissus le long de ses bras pour qu'il tombe à terre. J'avais envie qu'on prenne notre temps car faire durer rendait le plaisir plus intense mais en même temps, j'avais tellement envie que j'étais impatiente. Je mordilla la lèvre inférieur de Zachary avant de descendre mes baisers sur sa mâchoires puis dans son cou. Ne le connaissant pas, je ne savais pas ce qu'il appréciait ou pas lors de câlins, je m'aventurais, découvrant son corps, sa peau et son odeur. Une de mes jambes se replia sur le flanc du jeune homme alors que je retrouvais ses lèvres avec passion.

Il semblait normal, voir même évident, que lorsque quelqu'un obtient enfin ce qu'il désire il veuille en profiter au plus vite non ? Tenez, quand vous ouvrez vos cadeaux de Noël, vous n'avez pas envie de tout de suite les utiliser ? Et bien la comparaison est peut-être de très mauvais goût, mais Zach avait vraiment très envie de profiter de la jeune Liberty. Cela avait probablement du se faire ressentir, car elle essaya de freiner ses ardeurs. C'était tout à fait compréhensible et elle avait même raison, il fallait profiter du moment présent et ne pas se précipiter.
Alors qu'il était en train de se mettre à l'aise, la jeune femme l'arrêta et pris le dessus. Il devait l'admettre, ce n'était pas pour le déplaire. Zach n'était pas ce qu'on appelait un Apollon ou même un athlète, mais il n'avait pourtant jamais ressentis le moindre complexe quant à son physique, il laissa donc la jeune femme l'explorer alors qu'il redoublait ses baisers.
C'est alors qu'elle prit une autre initiative. Elle descendit lentement dans le creux de son cou pour l'y embrasser. Ce n'était pas désagréable... bien au contraire, elle venait d'atteindre un point des plus sensibles. Zach se mit alors à sourire et son souffle commença à s'accélérer.
Il se retira alors doucement pour pas qu'elle le prenne comme un signe de dégoût et regarda un moment la jeune fille. Elle était réellement belle. Son physique frôlait la perfection, une chose le chiffonnait, il venait de perdre un vêtement et pas elle. Il se pencha à nouveau sur elle pour lui enlever son haut. C'est ce qu'on appelle l'égalité.
Durant cette soirée, Zach avait été quelque peu maladroit, mais quand il s'agissait de tendresse, il recouvrait subitement tous ses sens et enlever ce haut fut une chose des plus aisées. À son tour maintenant de lui faire plaisir. Il commença par copier exactement ce qu'elle venait de lui faire. Il descendit lentement dans le creux de son cou, son souffle caressant la peau avant d'y accueillir ses lèvres. Ses mains quant à elles caressaient doucement, du bout des doigts ses hanches et remontaient lentement. Il espéra alors qu'elles avaient eu le temps de se réchauffer...

Zachary & Liberty

Je ne connaissais Zachary que depuis quelques heures à peine et voilà qu'on était dans mon lit... C'était que la deuxième fois que ce genre de choses arrivait car en règle générale, je couchais qu'avec des hommes avec qui j'avais une relation durable mais depuis Rafaël, j'avais quelque peu changé. Je voulais m'amuser, profiter de la vie et ne pas faire attention au lendemain et apparemment c'était aussi dans les projets du jeune homme blondinet qui était en dessus de moi en ce moment-même. Je n'avais pas besoin qu'un homme soit mannequin pour me procurer du plaisir, je m'en fichais pas mal de ses muscles ou de la couleur de sa peau du moment qu'il était gentil et qu'il me respectait et Zach était tout à fait de ce genre là car il avait des gestes tendres et il ne me prenait pas pour un simple objet. Je parlais peut-être un peu tôt car dans le fond nous n'étions qu'au début de notre soirée dans ma chambre mais je me faisais rapidement un jugement sur les gens et je ne l'aurais pas laissé me toucher si j'avais senti qu'il n'était pas quelqu'un de bien. Je ne connaissais pas les habitudes de Zachary au lit, alors je m'aventurais, essayant de deviner ce qu'il aimait ou pas et en entendant son souffle devenir plus saccadé, je compris que les baisers dans le cou étaient sans doute un point faible chez le jeune homme. Je souriais intérieurement, content de voir qu'il était bien avec moi en ce moment. J'aurais vraiment très mal pris s'il avait pris ses jambes à son cou. Avec beaucoup de dextérité, Zachary me retira mon débardeur noir. Je jubilais intérieurement d'avoir mis un joli soutient gorge noir, sans avoir su que j'allais terminer la soirée de cette manière. Ma peau fut parcourue d'une fine chaire de poule en sentant les doigts frais du jeune homme sur mes hanches alors que ses lèvres avaient elles aussi trouvé le chemin de ma mâchoire, de mon cou et de mon décolleté. Mes mains retrouvèrent son visage, l'encadrant afin de reprendre possession de ses lèvres qui étaient incroyablement sexy. Sans crier gare, je pivota, entrainant le jeune homme avec moi pour qu'il se retrouve dos au matelas alors que je me mettais à califourchon sur lui. Je mis mes cheveux d'un côté afin qu'ils ne chatouillent pas le visage de Zachary pendant que j'embrassais son torse en descendant sur son ventre alors que mes mains s'affairaient à décrocher la ceinture qu'il portait à son pantalon. Sérieusement, pourquoi les hommes devaient se cadenasser avec une ceinture? Ca rendait toujours les choses plus longues et plus compliquées.

Voilà un fait bizarre qui était survenu dans la vie de Zach. Depuis son arrivée dans cette petite ville parfaitement américaine, il avait comme… changé. Toutes ses connaissances de Londres vous le diront, il était devenu méconnaissable. Il fut un temps où il ne respectait pas grand chose, lui même non-plus d’ailleurs ! Alors que là, depuis son arrivée, c’était comme… un nouveau départ. Comme si son inconscient avait décidé de repartir sur de nouvelles bases. Il devait bien admettre une chose… ces nouvelles bases étaient plutôt agréables !
Zach se reconcentra sur ce qu’il était entrain de faire. Enlever le haut : ok ! Pour quelqu’un qui ne possédait que la moitié de ses facultés motrices, il ne s’en sortait pas trop mal et tout ce travail ne fut pas vain, en effet, la jeune Liberty s’était mise sur son trente et un ! Il sourit un moment et replongea ses yeux dans ces de la jeune femme. Il adorait faire ça, pas avec tout le monde, mais son regard était doux et tendre. C’est alors qu’une question lui traversa l’esprit… et demain ? Regrettera-t-elle ? Voudra-t-elle ne plus jamais le revoir ? En tout cas, elle ne le laissait pas indifférent et il portait quelques espoirs sur ce lever de soleil et ça allait au-delà de la gueule de bois qui les attendaient bien sagement.
Enfin ! Il devait rester concentré, la clé était de profiter de l’instant présent. D’ailleurs, Liberty semblait, elle, vivre pleinement l’instant présent. D’un instant à l’autre il se retrouva sur le dos, Liberty le dominant de toute sa hauteur. Ses caresses et ses baisers ne le laissait évidemment pas indifférent. Alors qu’elle descendait le long de son corps, Zach mit ses mains derrière sa tête. Ca aurait été idiot de ne pas en profiter non ? Mais il semblerait qu’elle rencontra un obstacle : Sa ceinture. Il ne put s’empêcher de lâcher un petit rire. Il se dit alors que lâcher un « T’en fait pas, tu n’es pas la première. » Serait mal vu en de telle circonstance. Il décida donc de ravaler ses paroles, il se redressa pour la coller contre elle et continuer à l’embrasser. Il retourna alors Liberty à nouveau. Une idée pour défaire cette ceinture venait de germer. Ah l’alcool ! Qu’est-ce que tu ne nous fais pas faire parfois ?!
Il se sépara alors de Liberty et rejoignit le bout de sa chambre. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver ce qu’il cherchait : la radio. Il appuya sur le premier bouton qui passait sous son doigt… non c’était pas celui-là… Il ferma alors le lecteur CD et en tenta un autre… C’est alors qu’il prit conscience que les films mentaient et que la réalité était bien moins sexy… Il finit alors par trouver ce qu’il voulait ! La radio se mit en marche. Une musique bien connue se mit alors en marche. Il se retourna alors vers Liberty (mais pas trop vite parce que le monde aussi tournait) et se rapprocha vers son lit en rythme. Il enleva d’abord ses chaussettes, il paraît que c’est un tue l’amour. Il les laissa tomber au sol. Il ne lâchait pas la jeune femme du regard, il aimait la défier. Il ouvrit alors sa ceinture, l’heure du striptease était arrivée ! Il l’ouvrit et l’enleva lentement avant de l’envoyer rejoindre ses chaussettes. C’était maintenant au tour de son pantalon. Une fois la braguette baissée il ne put s’empêcher de rire. La musique n’allait pas du tout avec ce qu’il faisait et il se trouvait bien ridicule, mais l’excuse de la jeunesse et du « On ne vit qu’une fois » avait reprit le dessus. Il se sépara alors de ce vêtement et rejoignit Liberty le plus délicatement possible.

Zachary & Liberty

J'étais étonné de découvrir un Zachary charmeur, tendre et sensuel en même temps. C'est vrai que quand on le voit au premier abord, c'est assez dur de s'en faire une idée. En règle générale, je jugeais facilement les personnes, rien qu'en les observant quelques instants mais j'avais eu de la peine à cerner Zachary. Je ne savais pas s'il était timide ou simplement qu'il se donnait un genre, ou s'il était fêtard ou si une fois de plus, c'était juste pour le faire croire. J'avais juste un peu l'impression qu'il réfléchissait trop à ce qu'on faisait, je voyais dans son regard qu'il se posait des questions et que ses gestes étaient un peu préparés mais bon, je n'allais pas lui en vouloir pour ça. J'aurais voulu qu'il soit plus spontané et qu'il soit moins 'calculateur' mais ça ne m'empêchait pas d'apprécier ses lèvres et ses mains sur mon corps. En ce moment-même, j'avais très envie de lancer une pétition dans la ville pour que les femmes signent le fait que les hommes devraient arrêter de porter des ceintures car honnêtement, décrocher la boucle avait tendance à démystifier les moments coquins au lit... Seulement, Zach fit quelque chose que je ne m'y attendais pas du tout! Il se leva et je fus d'abord un peu surprise, le regardant d'un air 'tu te fous de moi j'espère?' pensant qu'il allait me planter comme ça en soutient-gorge sur mon lit, mais en le suivant du regard, je découvris qu'il allait en fait m'offrir un striptease. Un rire franc s'échappa de mes lèvres alors que je me redressais pour prendre appui sur mes coudes. Je voyais bien que Zachary essayait de faire un effort pour qu'il ait vraiment l'air sexy mais ses mimiques et la musique qu'on pouvait entendre n'aidaient pas vraiment, seulement je le trouvais vraiment adorable. En le voyant descendre la braguette de son pantalon, je me pinça la lèvre et le regarda avec un regard qui en disait très long sur ce que j'attendais. Telle une tigresse, je me mit à quatre pattes, m'approchant du bord du lit pour attraper le jeune homme par son caleçon, le tirant vers moi et me laissant tomber sur le dos sur les draps de mon lit. Un léger rire s'échappa de mes lèvres alors que je me rendait compte qu'il arrivait à me faire sourire, chose qui était devenue rare ces derniers temps. Mes mains se placèrent sur sa nuque afin qu'il me redonne ses lèvres avant qu'elles ne glissent le long de son dos pour terminer dans son caleçon au niveau de ses fesses que je pressa légèrement entre mes doigts. Mes dents mordillèrent un peu la lèvre inférieure du jeune homme, augmentant mon désir pour lui et la chaleur dans cette pièce.

Spoiler:

La maladresse. Voilà un défaut que Zachary n'avait jamais connu jusqu'alors. Du temps où il vivait à Londres, il avait toujours été une personne très sûre de lui. A vrai dire, il était surtout très impulsif aussi, il savait pertinemment ce qu'il faisait, mais depuis son arrivée ici tout avait changé. Les gens abordaient une chose qu'il n'avait pas vue avant, un « masque parfait » comme il aimait l'appeler. C'était le fameux visage qui n'exprimait rien d'autre que de la joie et de la bonne humeur quelle que soit la circonstance. Au début, ça pouvait être très effrayant, mais il avait fini par s'y faire et il avait finalement commencé, lui-aussi, à le porter. A tel point, qu'il ne ressemblait plus du tout au Zachary Londonien. C'était comme s'il avait plusieurs personnalités, un peu comme Dr. Jekyll et Mr. Hyde. Mr Hyde étant tout ce qu'il y a de plus mauvais en chacun de nous, il était à présent dans la peau du gentil Dr. Jekyll... et c'était très effrayant de se retrouver ainsi mis à nu... et c'était le cas de le dire, car ne le séparait plus de la nudité que son caleçon.


Vêtement d'ailleurs qui fut attrapé par la belle Liberty. Elle l'emmenait doucement vers elle, son excitation ne faisait que monter. Ils allaient devoir passer aux choses sérieuses ou alors il ne répondait plus de rien. Quelques temps auparavant, l'un comme l'autre étaient encore gelés et maintenant, les mains de Liberty sur ses fesses devaient être la sensation la plus chaude qu'il n'avait jamais connu depuis un moment... et ses baisers qui suivaient... elle commençait vraiment à le chercher... Zach prit les mains de la jeune fille qu'il plaqua au-dessus d'elle, la rendant ainsi totalement à sa merci. Il continua à l'embrasser doucement, puis chaudement pour finir fougueusement. Il descendit alors un petit peu le long de son visage aux traits si fins pour finir par lui rendre ses baisers dans le cou. Alternant baisers et quelques jeux de chaleurs avec son souffle, il lâcha lentement son emprise sur ses mains, la bloquant tout de même avec ses jambes. Lui vint alors l'idée : « d'équité ». Elle était bien trop habillée comparé à lui. Rassemblant alors toute sa dextérité et tout en se contenant, il enleva ce qu'il y avait de trop. Il commença à embrasser tendrement son ventre et remonta jusqu'à son cou puis jusqu'à son oreille où il décida de lui murmurer quelques mots... au début, il avait penché pour des mots romantiques et doux, révélant la beauté de son physique, mais elle devait bien sentir qu'elle ne le laissait pas indifférent... Une simple phrase lui vient alors, elle n'avait rien de pervers et il espérait qu'elle allait la prendre dans le bon sens et non que ça lui fasse l'effet douche froide :

« Tu m'excites terriblement... »

Une douche tient... malgré la neige, une douche froide ne serait pas de refus... voilà une bonne idée au cas où il y aurait des prolongations !

Zachary & Liberty

Zachary avait beau être un peu maladroit, il savait quand même y faire et je fus assez étonné lorsqu'il mit mes mains au-dessus de ma tête, je ne pensais pas qu'il était de ce genre là mais je le laissa faire, étant à sa merci et appréciant tout à fait ça. Il voulait tenir les rennes? Pas de soucis, fais-toi plaisir mon petit gars. Les lèvres du jeune homme quittèrent mes lèvres descendant sur ma mâchoire puis dans mon cou. Un léger gémissement franchit la barrière de mes lèvres, en pinçant une avec mes dents sous le plaisir que Zach me procurait rien qu'avec ses baisers. Sentir son souffle chaud sur ma peau me fit frissonner, mon épiderme se couvrant d'une fine chaire de poule sans pour autant avoir froid, bien au contraire, j'avais chaud et contrairement au jeune homme, j'avais encore une bonne partie de mes vêtements, d'ailleurs il a dû lire dans mes pensées car il commença à me déshabiller, ses lèvres sur mon ventre. Zachary remonta lentement mais sûrement vers mon visage et alors que je pensais qu'il allait reprendre possession de mes lèvres, le jeune homme s'approcha de mon oreille, me murmurant que je l'excitais. Un petit sourire étira mes lèvres, un sourire coquin et entendu. « J'avais remarqué... » dis-je alors que ma main se fraya discrètement un chemin vers son caleçon, mes doigts glissant sous le tissus pour lui montrer de quoi je parlais. L'avantage d'être à ma place, c'est qu'il ne pouvait pas me mentir et d'une main experte, je me mis à caresser son entre-jambe, n'attendant qu'une chose; le sentir en moi. Lorsque j'ouvris les yeux, je me retrouva à plat ventre, le soleil me chatouillant le visage comme pour me réveiller, exprès. Je me redressa légèrement, me rendant compte que j'étais toujours nue et qu'à côté moi, Zachary me regardait avec ses bouclettes sur son front. Un mince sourire étira mes lèvres alors que je tendis mes bras pour réveiller mes muscles. « Contente de voir que tu n'es pas le genre d'homme à t'éclipser après avoir eu ce que tu voulais... » La soirée et la nuit qu'on avait passée ensembles me revint en mémoire et je souris à l'idée de ne même pas avoir mal à la tête après ce que j'avais bu à la fête de ma meilleure amie. Je remonta un peu les draps contre ma poitrine et me mis sur le côté, ma tête prenant appui sur ma main alors que j'avais replié mon coude. Je me pinçais la lèvre en regardant Zachary. Un bruit se fit entendre dans la salle de bain, celle qui communiquait avec la chambre de ma colocataire. Je posa un doigt sur la bouche du jeune homme afin de lui faire comprendre qu'il se taise. Une porte se fermait et je cru comprendre que Victoria était retournée dans sa chambre. « Petit déjeuné ou douche Monsieur Taylor? »

S’il y avait une chose qui était certaine lorsque Zach ouvrit les yeux ce matin-là, c’est qu’il n’était définitivement pas chez lui. Il eut alors un léger moment d’adaptation. Déjà parce que l’image qui arrivait à ses yeux n’était pas ce qu’il y a de plus net, mais aussi parce que rien ne ressemblait à un souvenir qu’il soit lointain ou récent. Pendant un moment il pensa même avoir recommencé comme à Londres, mais sa vision s’éclaircit et il put distinguer les détails. Premièrement : C’était clairement une chambre féminine. C’était définitif, il n’était pas chez lui. Où étaient les sous-vêtements sales et les cadavres de nourritures étalés un peu partout ? Tout ça était remplacé par des habits… enfin… pas n’importe lesquels, certains habits étaient bien ceux de garçons… Ca y est, qu’avait-il encore fait ?! Un léger refroidissement lui fit alors comprendre : il était nu. Ces habits étaient donc les siens. C’était plutôt une bonne nouvelle ! Maintenant il ne restais plus qu’à déterminer pourquoi était-il nu… enfin… le pourquoi était plutôt clair, mais le pour qui restait encore à découvrir. Il se frotta alors les yeux, passa sa main dans ses cheveux pour être sûr d’avoir l’air à peu près présentable et se retourna vers l’autre partie occupée du lit. Là y dormait une jeune fille (ouf c’était une fille) sur le ventre et alors tout se remboita, sans aucuns mauvais jeux de mots. A vrai dire, il ne l’avait jamais oublié, mais Zach n’était définitivement pas du matin !
Le soleil perça alors un peu plus à travers la fenêtre et les rayons illuminèrent le visage de la jeune Liberty. Ses yeux se mirent alors à se plisser, elle allait se réveiller. Zach s’allongea alors sur le côté, face à elle, et posa sa tête dans sa main. La belle se réveilla alors entièrement. Zach lui sourit comme pour lui souhaiter le bonjour, ou lui prouver qu’il se souvenait d’elle et qu’il n’en était pas peu fier. Puis elle prit la parole. « Contente de voir que tu n'es pas le genre d'homme à t'éclipser après avoir eu ce que tu voulais... ». Si elle savait, Zach avait clairement été ce genre d’homme durant un long moment, mais les choses avaient changées, surtout que, ne l’oublions pas, Liberty lui plaisait, elle. Il alla donc répondre lorsqu’elle déposa un doigt sur ses lèvres. Un bruit s’était fait entendre. Zach avait complètement oublié qu’elle avait une colocataire ! Sur le moment, il était prêt à courir chercher le minimum de ses vêtements et de sauter par la fenêtre, mais le bruit sembla s’arrêter et Liberty enleva son doigt.

« Content de voir que tu n’es pas le genre de femme qui me demande de sortir par la fenêtre. »

Lui répondit-il alors. Il se retourna sur le dos et étira tous ses muscles. Il avait plutôt bien dormis et ça n’avait pas toujours été comme ça. « Petit déjeuné ou douche Monsieur Taylor? ». Zach sourit à l’idée de la douche, à croire qu’elle avait lu dans ses pensées, mais son ventre se mit à gargouiller et l’alcool est bien connu pour creuser l’estomac.

« Je commencerai bien par le petit-déjeuner, je me réserve la douche pour la suite. »

Dit-il en s’avançant de la belle et en déposant un baiser sur ses lèvres. Il sortit alors du lit, non sans difficultés étant donné la température extérieur, et alla chercher son caleçon qu’il enfila.

« Est-ce que je dois mettre autre chose pour protéger l’innocence de ta colocataire ou ça ira ? »

Dit-il sur le ton de la plaisanterie tout en se retournant pour laisser Liberty sortir du lit et s’habiller.

Zachary & Liberty

Je n'avais pas l'habitude de me réveiller à côté de celui avec qui j'ai couché la nuit dernière. En général, mes conquêtes d'un soir, se rentraient immédiatement après avoir eu ce qu'ils voulaient, me laissant la liberté de m'étendre de tout mon large dans mon lit complètement nue. Je ne pu m'empêcher de me dire que la dernière fois que je m'étais réveillée avec un garçon à mes côtés, c'était avec Rafaël, mon ex petit ami. Je chassa rapidement cette pensée grâce à Zachary qui me fit légèrement rire en m'avouant être rassuré que je ne lui ai pas demandé de sortir par la fenêtre. La scène aurait pu être marrante à voir mine de rien. Je le voyais bien sauter depuis l'étage avec pour seul vêtement son caleçon, tenant le reste de ses vêtements sous le bras. Je n'avais pas l'habitude de proposer un petit déjeuné à quelqu'un le matin, en général quand je me lève, Victoria n'est déjà plus là et je déjeune toute seule avec Leonard qui miaule pour avoir ses croquettes. D'ailleurs, c'était étonnant qu'il n'ait pas encore montré le bout de son nez celui-là, peut-être qu'il est encore en vadrouille dehors. Cependant, Zachary accepta le petit déjeuner, ce qui me fit sourire. Je m'asseya dans le lit en tenant les draps contre ma poitrine pour ne pas trop me dévoiler de si bonne heure. J'observa le jeune homme du coin de l'oeil, ne me gênant pas pour faire remarquer qu'il était vraiment attirant. « Je préférerais que tu mettes quelque chose. Pas pour Victoria mais pour moi, je n'ai pas encore déjeuné! » dis-je en répondant à sa plaisanterie de la même manière pour le taquiner. J'attrapai mes sous-vêtements en me penchant en avant en les enfila rapidement, ayant pris l'habitude maintenant. Je me dirigea vers la porte de ma chambre et attrapa le peignoir qui était accroché derrière, m'y lovant comme on se loverait auprès d'un feu après une journée de ski. Où sont passées mes pantoufles en forme de lapin blanc? Ah! Elles sont là. J'ouvris également ma table de nuit pour sortir un élastique à cheveux afin de les attacher en un espèce de chignon ne ressemblant à rien du tout avant de retourner vers la porte. J'attendis que Zachary me rejoigne pour l'ouvrir et descendre à la cuisine. « Thé? Café? » demandais-je en sortant des croissants congelés du frigo pour les mettre sur une plaque qui ira dans le four d'ici quelques instants.

Zachary en profita d’avoir le dos tourner pour s’étirer une nouvelle fois. Il était bien connu qu’un matin après avoir bu, le corps est encore tout engourdit, mais étrangement, il ne ressentait aucun mal de tête, peut-être était-ce le verre d’eau qu’il avait bu avant de passer aux choses sérieuses, ou peut-être était-ce grâce à la jeune fille, en tout cas, plus ses souvenirs remontaient à la surface, plus il se souvenait que cette nuit avait été mémorable et qu’elle avait été absolument parfaite.
Une fois ses articulations en état de marche, il essaya de se retourner doucement pour ne pas la surprendre en plein changement. Elle était du genre rapide et avait déjà put enfiler le nécessaire. Il partit alors à la quête de sa chemise et de son pantalon. Autant dire que ce n’était pas gagné. Il se souvint alors de tout ce qu’il avait fait la veille et sa peau, normalement si blanche, tourna rapidement au rouge vif. Oh non… le striptease ! Il savait où trouver son pantalon maintenant. Il l’enfila rapidement, mais ne refit pas l’erreur de mettre sa ceinture, on ne sait jamais… Ensuite, la chemise, il se souvint que c’était la jeune fille qui le lui avait enlevée. Il regarda donc autour du lit et finit par la trouver. Il l’enfila, boutonna le tout et se retourna vers Liberty qui attachait ses cheveux et l’attendait pour descendre. Il lui lança alors un sourire et l’accompagna dans la cuisine.
Là aussi il se souvint de ce qu’il s’y était passé… Les œufs devaient d’ailleurs encore y être, à moins que sa colocataire s’en soit occupée. « Thé? Café? ».

« Thé, s’il te plait. »

Quelle insulte ! Un anglais prendre du café ! Non mais quelle idée… pas sans son infusion avant non mais !

« Je peux t’aider à faire quelque chose ? »

Voilà une situation qu’il détestait… ce n’était pas réellement de la gêne, mais tout était allé si vite qu’à part la déshabiller du regard, il ne savait plus quoi faire.

Zachary & Liberty

J'étais le parfait exemple du tue l'amour avec mon peignoir et mes pantoufles en forme de lapin. Mais bon, j'allais pas non plus me balader en sous-vêtements dans l'appartement pour faire plaisir à Zachary surtout que le chauffage ne s'est pas encore mis en route. Victoria n'aime pas quand il fait trop chaud, elle dit que c'est mauvais pour sa peau mais personnellement je ne tiens pas à avoir la grippe tout l'hiver à cause d'elle. Oui donc je disais, le matin y a mieux comme tête mais je m'en fichais un peu, je n'étais sûrement pas la première femme que le jeune homme voyait au réveil et puis si mes cheveux ne sont pas coiffés, il n'allait sûrement même pas le remarquer! Je mis le four en route pour qu'il chauffe rapidement car personnellement j'avais faim. Une fois que les petits croissants furent correctement placés sur la plaque, je mis de l'eau dans une casserole pour la faire bouillir et je me retrouva face à la poêle avec les oeufs dans l'évier. Je soupira en constatant la grande délicatesse de ma colocataire. Je ne lui avais pas demandé de toucher à cette poêle alors elle aurait pu la laisser où elle était... Des grattements attirèrent mon attention et je vis Leonard qui faisait glisser ses petites pattes de chaton sur la vitre de la cuisine. Je souris avant d'ouvrir la fenêtre et de le laisser entrer, le chaton se mettant déjà à miauler. J'attrapa une boîte métallique que je tendis à Zachary qui voulait se rendre utile. « Tu peux remplir l'écuelle de Leonard, sinon il va pas nous laisser tranquille! » dis-je amusée, déjà habituée au comportement du chaton. Je fis signe à Zach pour lui montrer où l'écuelle du monstre se trouvait puis je constata que l'eau chauffait déjà dans la casserole. J'ouvris un placard pour trouver la boîte à thé que mes papas m'avaient offert pour Noël, vu qu'ils savaient que j'en buvais en tout cas trois par jour. J'ouvris la porte du four pour voir ou en étaient les croissants mais comme une cruche, j'ai touché le haut et je me suis brûlée. Je lâcha un gros juron avant de me précipiter vers l'évier pour faire couler de l'eau froide sur ma main. « Choisis le thé que tu veux pendant que j'essaie de soigner ma bêtise! » dis-je en constatant que Zachary était de retour devant moi et qu'il me regardait bizarrement. « Quoi? Les femmes ont pas le droit de jurer? »