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Un soupir d'aise, le tout accompagné d'un large sourire, puis d'une interrogation personnelle. A quoi pourrait bien ressembler sa vie sans la présence de Kacey Blubird à ses côtés ? A quelque chose de beaucoup moins agréable qu'elle ne l'était actuellement. Une vie sans beaucoup moins de rire et de partage sans doute. En fait, il ne pouvait pas imaginer ne plus avoir Kacey à ses côtés. Perdre une amie de cette valeur, une chose lui étant totalement impensable, et il espérait bien que jamais au grand jamais leur chemin ne se séparerait. Peut-être était-ce juste une douce utopie que de penser une telle chose, mais en tout cas il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour ne jamais perdre de vue cette amie aussi formidable. Tout, il pouvait tout lui dire, tout lui avouer. Sa vie n'avait plus de secrets pour elle et il pensait aussi la connaître plus que quiconque sur cette planète. « Et je peux savoir pourquoi tu aurais plus de chance que moi au juste ? » La suite de la conversation, n'ayant visiblement rien à voir avec le sujet évoqué il y a quelques minutes à peine, lui arracha un nouveau rire sonore, et cette fois-ci, il manqua de s'étouffer avec sa gorgée de café. Sacrée Kacey, elle avait l'art de raconter ses mésaventures de façon tout à fait comique. « La classe comme tu dis... il te suis à la trace parce qu'il est peut-être persuadé qu'il a une touche ou je ne sais pas ! Peut-être bien que tu es la seule jolie fille présente dans le groupe, alors il a jeté son dévolu sur toi, ne te plains pas, tu as trouvé une seconde ombre, sait-on jamais ça peut servir parfois ! Ou alors il est écrit sur ton front, mais à l'encre invisible « j'aime les boulets ! »... Je traîne avec qui sinon ? Euh... toujours les mêmes personnes, en fait c'est assez restreint parce que cette année la compétition fait rage, c'est chacun pour sa pomme et il ne faudrait surtout pas se lier d'amitié avec quiconque hein, tu vois des fois qu'on essaye de faire ami-ami juste dans le but de pomper sur autrui ! Cette mentalité va finir par me tuer ! Enfin heureusement le calvaire est bientôt terminé pour moi, une fois mon diplôme en poche je compte arrêter là, travailler dans un musée m'ira très bien, je pourrais contempler des œuvres à longueur de journée, que demander de plus ? » Tate avait de l'ambition, mais il n'aspirait pas non plus à des choses phénoménales, juste exercer un emploi qui lui donnerait envie de se lever chaque matin, vivre aux côtés de la femme qu'il aime et pourquoi pas fonder une famille. Un chemin de vie plutôt simple dans le fond. Chemin qu'il pensait pouvoir réaliser avec Rebecca, mais pour cela il faudrait qu'il pense à tuer les parents de cette dernière dans leur sommeil. « Comment je vais faire ? Et bien je vais pas faire justement, on se passera sûrement très bien de ma présence, de toute façon je ne suis qu'un cafard arriviste !... Ah les échecs c'est sûr que ça n'aide pas, mais rien ne t'empêche de vivre cette relation au jour le jour et de voir ce qu'il peut se passer, c'est sûrement la meilleure façon de vivre une belle histoire tu ne crois pas ? Avec un prénom pareil en plus il ne peut qu'avoir un bon fond ! », ajouta-t-il en riant légèrement et en adressant un clin d’œil à sa meilleure amie. « Tu reprends les cours à quelle heure au fait ? »

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Naâma

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la conversation, n'ayant visiblement rien à voir avec le sujet évoqué il y a quelques minutes à peine, lui arracha un nouveau rire sonore, et cette fois-ci, il manqua de s'étouffer avec sa gorgée de café. Sacrée Kacey, elle avait l'art de raconter ses mésaventures de façon tout à fait comique. « La classe comme tu dis... il te suis à la trace parce qu'il est peut-être persuadé qu'il a une touche ou je ne sais pas ! Peut-être bien que tu es la seule jolie fille présente dans le groupe, alors il a jeté son dévolu sur toi, ne te plains pas, tu as trouvé une seconde ombre, sait-on jamais ça peut servir parfois ! Ou alors il est écrit sur ton front, mais à l'encre invisible « j'aime les boulets ! »... Je traîne avec qui sinon ? Euh... toujours les mêmes personnes, en fait c'est assez restreint parce que cette année la compétition fait rage, c'est chacun pour sa pomme et il ne faudrait surtout pas se lier d'amitié avec quiconque hein, tu vois des fois qu'on essaye de faire ami-ami juste dans le but de pomper sur autrui ! Cette mentalité va finir par me tuer ! Enfin heureusement le calvaire est bientôt terminé pour moi, une fois mon diplôme en poche je compte arrêter là, travailler dans un musée m'ira très bien, je pourrais contempler des œuvres à longueur de journée, que demander de plus ? » Tate avait de l'ambition, mais il n'aspirait pas non plus à des choses phénoménales, juste exercer un emploi qui lui donnerait envie de se lever chaque matin, vivre aux côtés de la femme qu'il aime et pourquoi pas fonder une famille. Un chemin de vie plutôt simple dans le fond. Chemin qu'il pensait pouvoir réaliser avec Rebecca, mais pour cela il faudrait qu'il pense à tuer les parents de cette dernière dans leur sommeil. « Comment je vais faire ? Et bien je vais pas faire justement, on se passera sûrement très bien de ma présence, de toute façon je ne suis qu'un cafard arriviste !... Ah les échecs c'est sûr que ça n'aide pas, mais rien ne t'empêche de vivre cette relation au jour le jour et de voir ce qu'il peut se passer, c'est sûrement la meilleure façon de vivre une belle histoire tu ne crois pas ? Avec un prénom pareil en plus il ne peut qu'avoir un bon fond ! », ajouta-t-il en riant légèrement et en adressant un clin d’œil à sa meilleure amie. « Tu reprends les cours à quelle heure au fait ? »

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- Laisse les tu as bien raison … Que des cons! La jolie s’emporta, énervée que son amis oit prit pour un moins que rien … Si je pense. Je vais donner plus de crédits à cette histoire alors et arrêter de penser que demain ça sera peut-être en célibataire que je mènerait ma journée. J’arrive pas à me dire que ça peut durer tout ça. Kacey lâcha elle aussi un petit rire léger. Bientôt, fais chier. Et toi ?

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il sera juste énormément touché par lui

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le goût du danger

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« Je suis désolée... »

“You have a choice. Live or die. Every breath is a choice. Every minute is a choice. To be or not to be.”

https://www.youtube.com/watch?v=7-uothzTaaQ

borders, I see it in people's eyes

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FAFEEC

https://www.youtube.com/watch?v=Oa-ae6_okmg

quels sont les procédés de l'art abstrait

Des heures bien sombres qu'il vivait, à tourner en rond, à faire les cents pas, à arrêter son regard ci et là, sur ces photos, ces bibelots témoignant d'un voyage à l'autre bout du monde. Il avait beau faire, il ne se souvenait pas le moins du monde de l'instant où telle photo avait été prise, à quel endroit cet objet avait pu être acheté. Tant bien que mal, Tate avait essayé de visualiser la scène, celle qui avait dû se passer sur cette plage, comme le prouvait la photo qui se trouvait juste sous ses yeux. Lui et cette femme rousse, en train de rire, marchant bras dessus bras dessous, et foulant le sable de leurs pieds nus. Il n'y était pas parvenu, ressentant alors le poignard douloureux de la tristesse. Tous les couples doivent aimer se remémorer ce genre de réminiscences, ou bien l'histoire de leur rencontre, mais lui n'avait aucun souvenir de tout ça. Son esprit lui semblait si vide ; vide de tout sens, tout comme le temps. Les secondes, les minutes s'égrenaient, sans que cela signifie quoique ce soit pour Tate. Aucun sens. Depuis combien de temps exactement était-il assis ici, sur ce canapé, à contempler le mur du fond du salon ? Une ligne continue, qui s'étire à l'infini, marquant ses heures sans que ces dernières ne s'inscrivent vraiment sur lui, comme une encre qui ne voudrait pas pénétrer sous la peau, tatouage invisible. Tout ce qu'il souhaitait en cet instant aussi sombre que le fond de ses pensées, c'était se sentir normal. Juste normal ; pouvoir vivre comme tout le monde, avec des expériences forgeant le caractère, chaque nouveau jour se levant dessinant le suivant, lui donnant une toute nouvelle forme. Apprendre des choses, accumuler du savoir, tout ça lui était impossible, comme le lui avait expliqué Rebecca avant de filer à son travail, en le laissant en proie à ses angoisses et ce vide intersidéral. A quoi pouvait-il servir, si ce n'est de faire office de décor dans cette jolie maison ? Aucune réponse ne lui apparue, aucune hormis : rien ! Une fois de plus, il ferma les yeux en essayant de se concentrer et de forcer la barrière inaccessible menant à sa mémoire. Visualiser quelque chose, tout, n'importe quoi, ne devrait pas être si compliqué que cela. Thanksgiving, un anniversaire, le jour de leur mariage, quelque chose, peu importe ; quelque chose qui lui prouve qu'il n'était pas juste une sorte de programme, ou bien un résidu de sa propre mémoire, condamné à revivre en boucle et inlassablement la même scène pour trouver une réponse. Une réponse à quoi au juste ? A cette absence de détails triviaux, auxquels sont normalement raccrochés toute une vie ? Sans doute. Un coup porté à la porte d'entrée vint rompre brusquement le fil de ses pensées scabreuses. Qui cela pouvait-il bien être ? Rebecca ne lui avait pas dit que quelqu'un devait passer. Se pouvait-il que même cela il l'est oublié ? Le blond retourna faire le tableau veleda où toutes les choses importants étaient notées noir sur blanc. Non, rien n'était noté à propos d'une quelconque visite. La clef se trouvait sur la porte d'entrée, c'est donc sans difficulté qu'il pût ouvrir cette dernière, pour se retrouver nez à nez avec une jeune femme, qui ne lui disait strictement rien. Étonnant non ? La connaissait-il ? Se pouvait-il qu'il l'est déjà croisé avant son accident, ou que ce soit une très bonne amie au couple ? Ne sachant trop comment se comporter, et afin de composer avec la susceptibilité de cette jeune femme, le natif de Fairview se contenta d'un « Bonjour ! », combiné à un grand sourire, ou du moins ce qui était censé y ressembler.