https://www.youtube.com/watch?v=q9Deeh9n-VI&feature=related

La conversation filait bon train, malgré la gêne et le malaise qui subsistait toujours chez Ethan. Entre deux grattements et une maltraitance envers ce pauvre gobelet, qui n'avait rien demandé à personne, le Londonien se pliait aux interrogations de Haley. Mais décidément, chaque question le ramenait inévitablement à la même personne. Déglutissant difficilement, il tenta de reprendre la parole. « Ca m'est venu parce que... a un moment donné de ma vie, j'ai dû trouver... comment dire... quelque chose à quoi me raccrocher, pour ne pas devenir complètement cinglé... j'ai abandonné l'idée de passer hockeyeur professionnel et j'ai voulu suivre l'exemple de mon modèle... mon grand-père ! » Dix ans en arrière, il avait dû faire des choix, des choix qui s'étaient révélés bien plus simples qu'il ne l'aurait tout d'abord pensé. Après l'agression de son amour de jeunesse, et le départ de Londres de cette dernière, il avait pris conscience que tout ce à quoi il aspirait plus ou moins, n'était que futilité ambulante. Au moins une fois dans sa vie, il avait voulu faire quelque chose d'utile, comme ce jour où il avait dû travailler en binôme, sur ce projet de chenil. Sauver des vies à sa façon, à défaut de pouvoir sauver celles des gens de son entourage. Au bord de la crise d'apoplexie, il ne réussit pas à prononcer un nouveau son avant de longues minutes. Minutes durant lesquelles il se contenta d'écouter la brunette et de hocher la tête de temps à autre, comme pour prouver qu'il était toujours bel et bien là, et qu'il ne s'était pas perdu dans les méandres scabreux de ses sombres pensées.

Le blond n'arrivait toujours pas à réaliser que la personne qu'il aimait plus que sa propre vie, et qui avait réussi à le rendre heureux comme jamais il ne l'aurait espéré, puisse aussi être la personne qui l'avait détruit d'un claquement de doigts. Drôle de vase communiquant, comme si elle détenait sur lui le pouvoir de vie, mais surtout de mort. Haley devait certainement le trouver très bizarre. Après tout, qui ne le penserait pas, face à un individu gêné, qui ne fait que se gratter la joue, et au regard fuyant ? Durant une demie-seconde, il en vint à se demander si cela était une si bonne idée que ça de parler avec cette jeune femme. Parler à quelqu'un qu'il ne reverrait certainement jamais, à quoi bon ? Pourtant, loin de se sauver en courant, il resta là, bien sagement, assis à l'écouter, avant de répondre à la question sur son métier. « Non, ce n'est pas trop dur, même si c'est assez prenant par moment... les jeunes avec qui je travaille ne sont pas toujours de tout repos ! Et vous que faites-vous ?» Délibérément, il esquiva le sujet « Joan », pour se concentrer uniquement sur la fin du discours de la brunette. Ethan l'écouta ensuite attentivement, lorsqu'elle évoqua sa grossesse non désirée. Loin de la juger sur ses drôles de mœurs, il essaya de la rassurer sur la situation. Après tout, ce n'était pas aussi dramatique qu'elle voulait bien le penser. « Ça ne doit pas être simple à encaisser, bien que je ne puisse pas me mettre à votre place, mais si ce n'est pas le bon moment, ou bien même si vous ne vous sentez pas prête, cela ne serait pas une bonne chose de le garder. Réfléchissez-y sérieusement, prenez le temps de la réflexion, mais dans tous les cas, agissez selon votre ressenti et pas suivant ce que votre entourage pourrait vous dire. Après tout, il s'agit de votre corps et de votre avenir et pas celui du voisin ! On ne vous jugera pas si jamais vous décidiez d'interrompre cette grossesse, du moins je ne crois pas... »

Holà,

Yep je sais qu'elle prévoit de revenir à mon avis à son retour vous gagnerez du temps à ouvrir la suite. Mais si il y'a besoin de le déplacer on verra on en reparlera à ce moment la ;-)

Bonne journée miss

Lukasz Iwo Walczak

- Je me doute. Vous en avez du courage. C’est quoi votre pire situation rencontrée ? Si vous pouvez en parler bien sur. A la question de Ethan , le visage de la femme s’assombrit un peu; question fatidique. Que répondre ? Encore mentir… tout simplement. Hal’ en avait l’habitude, même si ça ne l’enchantait pas toujours. Elle ne préférait pas lever le voile. Les jugements, elle s’en passait bien. Je suis veilleuse de nuit dans un hôpital qui n’est pas tout prêt.

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Quand la soirée se terminait, le barman lui demandait de sortir. Alors dans un dernier espoir, elle lui donnait cinquante dollars pour une simple bouteille de vodka. Tant pis, ce soir elle terminerait la fête seule. Cependant, alors qu'elle essayait de sortir elle s'écroula devant la porte. Elle ne ressemblait plus à rien, elle était plus que pathétique. Mais alors qu'elle aurait dû se faire mal, Amy-Lee riait d'un rire hystérique. Après qu'elle s'était enfin calmée, elle décida de s'allumer un joint. Elle fumerait à elle, à sa nouvelle vie qui ne ressemblait plus à rien et elle le savait. Après la première taffe, son corps commençait à se détendre. Dieu, qu'est-ce que ça lui faisait du bien. Mais malheureusement pour elle, le bonheur de la blonde s'estompa à l'entente de la voix de son amie. Elle relevait la tête, pour pouvoir confirmer l'identité de la personne. Elle semblait en colère, ça ne présageait rien de bon.

« Je m'a..Hick...m'amuse ! Hick. »

Voilà que maintenant elle avait le hoquet, elle paressait encore plus stupide que d'habitude. Alors, elle tentait un simple sourire à Adèle, visiblement ça ne semblait pas marcher. Quand est-ce que les gens vont comprendre que maintenant, sans Jake, elle se sentait plus que seule au monde ?

Aujourd’hui Ivannah n’avait pas de cours et puis c’était sa journée de congé au café…quelle joie! Non pas du tout en fait, étant donnée qu’elle détestait carrément passer du temps à la maison en compagnie de sa mère qui cherchait toujours de nouvelles activités qu’elles pourraient pratiquer ensemble. Que faire dans ces moments? Envoyer sa mère faire du magasinage de dernière minutes! La belle avait donc demandé à sa mère de lui rapporter quelques trucs puis avait déguerpi presqu’aussi vite, s’enfermant dans sa chambre, la musique dans le tapis. Comme ça, elle aurait au moins quelques petites heures tranquilles pour relaxer, loin de la Mexicaine en chaleur que pouvait être Francesca par moment – voir en tout temps -. La belle brune était donc étendue sur son grand lit double, lisant un bouquin d’histoire lorsqu’elle senti son téléphone portable vibrer au bout du matelas. La douce fronça premièrement les sourcils, se demandant qui c’était puis fini par sourire, apercevant le nom qui était inscrit. Instantanément, la jeune femme ouvrit le clavier de son téléphone pour répondre : Passe quand tu veux petite garce, j’ai tout mon temps! Évidemment les insultes étaient choses fréquentes entre elle et Elliott, qui avait une façon peu orthodoxe de vivre tout simplement et il n’était pas rare de voir des parents complètement flippés – dont Francesca justement - par son allure de jeune adolescente rebelle. Était-elle dérangée par son attitude? Pas du tout, c’était même ce qu’elle aimait le plus chez elle, hormis son humour et sa détermination évidemment! Mais il était vrai qu’elle aimait bien plus encore la réaction de sa mère lorsqu’elle voyait cette dernière vaguer dans la maison Velasquez!
La jeune femme ferma donc son bouquin, baissa le son de la playlist qui jouait en boucle depuis le matin même puis rangea quelques petites babioles. Une fois un petit ménage instauré, elle entendit sa mère parler, Elliott devait probablement être en bas, sinon soit sa mère était plus tarée qu’elle ne l’aurait pensée, soit c’était elle qui entendait des voix; elle descendit donc les escaliers en trombe, apercevant sa copine au pas de la porte. Salut Elli, entre et laisse faire ma mère! Dit-elle tout en s’approchant un peu plus près, ne portant pas même un regard à la femme vêtue d’un tablier.

Phantom Planet

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+ plus tard dans la soirée +

L’air est doux, dans le parc de la propriété de l’académie deux silhouettes se dessinent dans la clarté de la lune. Leurs regards se croisent, aucun des deux ne dit mot, ils n’ont pas besoin de ça pour comprendre, pour se comprendre. Ils savaient depuis le début que leur histoire ne pourrait déboucher sur rien, que leurs routes ne recroiseraient sans doute pas, mais tant pis, le cœur l’avait emporté sur la raison. Dans ces yeux vert-émeraude, toute trace de malice avait disparu, il n’y avait plus qu’un voile de tristesse. Ce regard si expressif, il l’avait remarqué presque immédiatement et il avait illuminé la perspective de ces quinze mois dans cette académie où il s’était senti aussi peu à sa place qu’un lion au cercle polaire mais désobéir à son père n’était pas envisageable. « Il faut que je parte… » dit-elle de façon presque inaudible, dans un souffle. Cette fois c’est l’heure. Elle détourne le regard, incapable de cacher les larmes qui montaient et menaçaient d’embuer sa vue. Il lui relève la tête, doucement, et cueille ces petites perles avant de déposer un baiser tendre sur son front. Sitôt après, elle s’échappe et disparaît dans la nuit.

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A REPONDRE

« Are you afraid of the dark ? »

Ezra & Amy-Lee.

Amy-Lee rigolait toujours en se dandinant, si elle se voyait, elle aurait plutôt envie de se suicider, de mourir de honte. Mais elle continuait, jusqu'à tout arrêter pour observer Ezra. Il lui demandait ce qu'elle faisait, lui était sûrement perdu dans ses pensées à lutter contre lui-même. Elle ne répondit pas à sa question, parce qu'il connaissait sûrement lui-même la réponse. Ils partaient, ensemble, sur un chemin bien trop glissant. Mais après tout, pourquoi résister ? Profiter de la vie, qu'importe les conséquences, était la devise de nombreuses personnes. Pourquoi pas eux ? Pourquoi pas elle ? La blonde ne résonnait plus clairement, c'était sûrement ce qui l'avait amené ici, avec Ezra. Elle pensait à Jake bien évidemment, mais après tout, pensait-il à elle quand il était avec toutes ces filles ? Bien sûr que non, alors pourquoi se priver pour lui. Certes c'était son meilleur ami, mais s'il n'était pas aussi canon, elle ne ferait pas tout ça. La blonde se répétait qu'lle devait rentrer chez elle, peut-être qu'il y avait encore un espoir d'arrêter tout. Mais le brun posait une main sur Amy, ce qui la déconcentra complètement. Puis elle répondit à sa question en se mordant la lèvre.

« Bah je sais pas, à toi de voir... »

Qu'est-ce que ça voulait dire tout ça ? Comment ça se finirait ? Abandonner ses principes, une chose qu'elle n'avait jamais fait. Mais à cette heure-ci de la nuit, avec de l'alcool, une latte, la raison n'avait plus sa place. Elle le regardait, dans les yeux, elle voyait bien que quelque chose n'allait pas. Un combat sûrement, entre lui et ... lui. Amy eut le reflex de passer ses mains derrières sa nuque et de l'effleurer du bout des doigts. C'était un signe de réconfort qu'elle regretta bien assez vite. Il déposait ses mains sur son corps frêle, son corps qui ne répondait plus. Mais il lui posait cette question, lui demandant où se trouvait Jake. Les larmes montaient aux yeux de la blonde, alors elle baissa la tête pour ne pas qu'il le remarque. Jake, son Jake. Enfin, pouvait-elle dire ça maintenant ? Après tant de paroles, est-ce qu'elle avait encore sa place ? Est-ce qu'il avait encore sa place ? Bien plus que jamais, c'était sûrement à cause de cela qu'elle faisait toutes ces choses. Peut-être qu'Amy aurait dû partir, un moment de lucidité pour sauver une conscience, ou peut-être deux. Mais non, la phrase d'Ezra eut l'effet inverse sur elle.

« Jake ? Il n'est pas là tu le vois bien. Contrairement à toi.. »

La blonde avait relevé la tête et lui souriait, un sourire triste mais charmeur à la fois. Alors pour chercher du réconfort, elle l'enlaça. C'était ce dont elle avait besoin, du réconfort. Mais à quel prix ? Jusqu'où elle allait pour l'avoir, l'avenir seul le sait. Amy respirait le parfum du beau brun, celui-ci était mélangé à une odeur de joint. Il sentait bon. Elle souriait et se détachait un peu d'Ezra pour le regarder. Elle approchait lentement sa tête, déposait son front contre le sien. Ses mains qui étaient toujours posés dans la nuque de l'homme qu'elle tenait, remontaient lentement pour jouer avec des mèches de cheveux. La blonde pouvait sentir la respiration chaude du jeune homme qui contrastait avec le froid qui les entourait. Que faire maintenant, continuer ou abandonner ? Son cerveau et son coeur ne criait pas la même chose, qui allait gagner ? Elle le savait très bien. Beaucoup trop de questions qui finalement ne changeront rien à ce qui allait se passer.

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You know, i still don't know how do deal with that... XD

« Jeux vidéos et marshmallows. »

Ashley & Ezequiel.

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Chyler Leigh 19
Jennifer Morrison 15
Victoria Justice 9
Kate Walsh 12
Erica Durance 11
Anna Paquin 08
Lauren Ambrose 10
Evangeline Lilly 06
Lucy Hale 10

https://dirty-laundry.forum-canada.net/t214-just-because-a-relationship-ends-it-doesn-t-mean-it-s-not-worth-having-rebecca-l-flashback#4447

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Naâma

Le nord, c'est l'activité économique de Bristol: on y retrouve les quartiers d'affaires de la petite ville anglaise. On croise toujours des hommes en costume dans cette partie de la ville et la semaine, l'endroit est bondé. Il faut donc avoir quelques moyens pour trouver son bonheur dans la région et tout le monde ne pourra pas se permettre les folies du nord!

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Marcher seul, les mains enfouies dans les poches, tenter de contrôler cette tachycardie momentanée en apercevant cette devanture verte, couleurs trop vives et bien trop criardes jurant presque avec le monde intérieur qui l'animait depuis trop longtemps maintenant. Ses yeux voyaient à nouveau la beauté du monde qui l'entourait, après des semaines d'agonie et de repli de soi. Comme une grande bouffée d'oxygène après un apnée trop longue, il en eût presque le tournis. La vie est belle ; un couple avec deux enfants riant aux éclats passèrent à côté de lui, lui faisant prendre conscience à quel point il avait oublié que la vie pouvait parfois être légère. L'avenir qui lui apparaissait auparavant aussi long qu'une éternité de souffrance, signifiait aujourd'hui tout autre chose. Elle s'en était sortie, la vie pouvait à présent reprendre son cours, comme après une longue hibernation. Ne lui restait plus qu'à étendre ses muscles endoloris, et à s'élever une nouvelle fois, tout en s'assurant que les démons ne surgissent plus la nuit. S'en assurer pour deux, pour Joan, mais aussi pour lui. La chute n'était plus permise maintenant que le pire se trouvait derrière eux. Mais tout irait bien à présent. Tout irait bien. Ils avaient survécus à ce que le vent leur avait réservé. Après avoir vu la fin de près, le voile qui avait recouvert sa vie semblait se lever petit à petit, au fur et à mesure qu'il se rapprochait de cette enseigne de café. Soudainement, il semblait prendre conscience que son vieil ami le chagrin l'avait enfin quitté, pour aller rendre visite à quelqu'un d'autre. Cette chape de plomb ne lui accablait plus les épaules. Une certaine désinvolture ainsi qu'une impression d'allégresse s'étaient même emparées de lui, du moins avant qu'il ne regarde sa montre et se souvienne soudainement que Stiles avait demandé à le voir.
Avoir peur, de ce qui allait suivre, de ce qui serait sans doute une énième confrontation entre cette figure du passé et le fantôme de cet avenir. Le choc des titans. De quoi exactement le grand frère de Joan voulait lui parler ? Ethan avait beau se raisonner et se dire que tout se passerait bien, que cela ne pouvait pas être qu'une simple mise au point quant à la sortie de Joan, il y avait toujours quelque part bien caché au fond de ses pensées, le souvenir de cet interrogatoire, celui qui lui avait fait tant redouter la personne que pouvait être Stiles. La personne ou plutôt la bête, car le visage qu'il avait pu apercevoir n'était pas franchement ce qu'on pouvait qualifier d'humain. D'un côté, il comprenait, s'il s'était agit de sa propre sœur, sans doute se serait-il comporté de la même façon. Cela ne l'excusait pourtant en rien de l'avoir traité comme un vulgaire criminel. Accusé à tords de la pire bassesse, magnifique souvenir qui lui arracha une grimace au moment où il alla s'installer à une table libre avec deux cafés. Stiles n'était pas encore là. L'adrénaline monta d'un cran, accélérant légèrement son rythme cardiaque. Stressé, le Londonien jetait un coup d’œil furtif toutes les deux secondes en direction de la porte de l'établissement, jusqu'au moment où il le vit enfin arriver. Arrivée qui manqua de lui faire renverser les deux tasses posées sur la table. Il adressa un sourire gêné à une quinquagénaire qui lui jeta un drôle de regard. Même plus libre de causer une catastrophe dans son coin, à se demander où allait le monde. Un raclement de gorge, la voix qui se bloque légèrement puis qui part soudainement dans les aiguës. « Sal... erm... Salut Stiles ! Ca va ? Je savais pas ce que tu prenais, t'es condamné à boire un double expresso du coup ! » Dix secondes de pure gène s'ensuivirent, dix secondes où il en vint à se dire un nombre assez impressionnant de fois : « Mais qu'est-ce que tu fous là ? », avant qu'il n'ose à nouveau fendre ce silence oppressant. « Tu voulais me voir pour quoi au juste ? »

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