Elsie & Charlie

“Happiness is not the absence of problems, it's the ability to deal with them.”

Charlie st cet esprit trop insouciant. La belle ne savait pas toujours quand est ce qu'elle faisait de mauvaises choses : en effet elle était en ce moment même en train de s’ouvrir la peau de quelques centimètres histoire de voir ce sang qui la fascinait tant. Un expert vous direz que cela relevait de la folie pure mais la blondinette enfantine se justifierait autrement. Le danger l’attirait fortement. C’était une chose avec laquelle elle aimait jouer. Un jour, elle en paierait les conséquences et on dirait bien qu’il était arrivé. En effet, la jeune femme avait été trop loin … Le liquide rouge ne stoppait plus sa course. Charlie avait la tête qui tournait et la chaleur montait de plus en plus. La professeur incrédule avait mal calculé son geste. Étrangement, elle ne savait pas que ça pourrait lui faire un tel effet. L’innocence qu’il lui était attitré l’amenait à faire n’importe quoi. Quand est-ce qu’elle remarquerait ses conneries ? Walker qui riait plus tôt n’arborait plus la même expression. Des larmes venaient se déverser le long de ses joues. Comme une enfant, elle paniquait. Elle avait peur et ne savait que faire … Son réflexe immédiat fut d’appeler Elsie qui comptait tant pour elle. C’était un peu son épaule à qui parler, sa confidente, son exemple même. Se sentant idiote, elle ne dit que trop peu de choses au téléphone. Timidement elle sortit ces mots là :


- Elsie, j’ai un problème …

Elle jeta le téléphone plus loin. L’envie de se droguer ou autre lui était passé par la tête. Ses expériences folles, elle ne les contrôlaient plus non plus. La femme choisit de se poser et d’attendre son amie. La canapé fut assaillit par la blonde qui se sentait très mal. Elle cria sur le coup, le mal la rongeait. Jamais, enfin très rarement, elle recevait mais dans ce cas là; elle choisit de passer outre sa règle.

© Chieuze

Où était donc passée Sophie ? Elle m'avait promis de rentrer en fin d'après-midi et elle n'était pas encore là. J'avais beau l'appeler sur son téléphone, elle ne répondait pas. Je commençais à m'inquiéter pour ma fille. Et si l'histoire recommençait ? Celle qui m'avait fait déménager de Vancouver vers Fairview. J'étais venue ici pour un environnement plus calme, mais ce n'était pas en battant en retraire que l'on éliminait les vieux démons... Sur les nerfs, je faisais les 400 pas dans le salon lorsque le téléphone sonna. Je décrochai le combiné, certaine que c'était ma fille qui me rappelait. « Allô ? » Mais ce n'était pas elle. Lorsque prononcés, les mots de Charlie me firent froid dans le dos. « Elsie, j’ai un problème… » Je n'eus pas le temps de répondre que j'entendais le combiner tomber. « Charlie ? Charlie, tout va bien ? » Aucune réponse. « Eh merde. » J'attrapai mon manteau dans le hall d'entrée, mes clés en vitesse et montai dans ma voiture en moins de quelques secondes. Je n'avais même pas pris la peine de barrer ma porte d'entrée. Je conduisis rapidement jusqu'à l'adresse de mon amie, qui n'habitait pas bien loin de chez moi. Je stationnai ma voiture rapidement et coupai le moteur alors que je sortais de l'engin. Je remontai l'allée à la course et cognai contre la porte, mais je n'avais aucune réponse. Je ne connaissais pas Charlie depuis bien longtemps, mais je savais qu'elle avait des problèmes. Et si elle ne répondait pas, c'était certainement parce qu'elle était dans le pétrin. J'essayai la poignée de la porte, mais celle-ci était barrée. Jurant dans ma barbe, je fis le tour de la propriété et entrai par la porte arrière, celle qui donnait directement dans la cuisine. Celle-ci était débarrée, heureusement. C'est alors que je l'aperçu, dans le salon, du sang coulant de son avant-bras. Elle avait les yeux rougit d'avoir pleuré. J'attrapai un chiffon dans la cuisine et courut rejoindre la jeune femme. Je pressai le tissu sur la plaie ouverte de Charlie, essayant de stopper l'hémorragie du mieux que je le pouvais. « Tout va bien, je suis là... » chuchotais-je à Charlie, essayant de la réconforter comme on réconfortait un enfant...

Spoiler:

Elsie & Charlie

“Happiness is not the absence of problems, it's the ability to deal with them.”

Le sang qui coulait n’amusaient plus la femme-enfant, elle s’était trop emportée dans ses délires craignos et elle le payait bêtement. Pourquoi avait-elle ce pendant pour le danger ? La peur s’empara d’elle soudainement l‘empêchant de respire correctement, les pleurs mélangés n‘aidaient en rien. Elle tachait tout son beau canapé avec ce liquide rouge. Son petit ami lui en voudrait et le ferai bien montré à sa compagne. Les deux se vouaient un amour destructeur… Charlie menait une vie assez dure et très peu de gens pour la comprendre. La blonde avait té traumatisée dès l‘enfance à cause de son frangin qui s‘amusait à la torturer physiquement et mentalement. Un jeu qui avait fait d‘elle cette femme instable maintenant. Elle ne savait pas quoi faire : son réflexe appelait une personne sure. Ce qu’elle s’en voulait de venir la troubler pour ses conneries … Elsie avait certainement mieux à faire et elle s’en voulait affreusement de presque devoir l’obliger à se déplacer.

- J’ai peur, pardon de t’embêter. Elle serra son amie. J’ai pas crut que ça irait jusque là … Je suis pas bien. Je n’avais que toi. Pardon Elsie… Je ne sais pas ce qui m’a prit.

La belle Elsie était là pour soutenir son amie. Elle avait eu la bonne idée d’arrêter els saignements.

- Merci, je suis tellement heureuse de t'avoir. Merci. S'il te plait fais comme chez toi ici.

© Chieuze

Je ne pouvais toujours pas croire ce qui arrivait. J'avais rapidement compris que sous ses airs d'enfant, Charlie avait des problèmes, mais je ne pensais pas que cela se rendrait aussi loin. J'avais beau tenir le chiffon sur les blessures de la jeune femme, je sentais très bien que les incisions étaient trop profondes. Il fallait amener Charlie à l'hôpital. Peut-être aurait-elle même besoin d'une transfusion de sang. Elle en avait déjà perdue une bonne quantité de sang et même si cela n'était certainement pas mortel, je n'avais pas envie qu'elle tombe inconsciente ou qu'elle se mette à avoir des maux de tête. « J’ai peur, pardon de t’embêter. J’ai pas cru que ça irait jusque-là … Je suis pas bien. Je n’avais que toi. Pardon Elsie… Je ne sais pas ce qui m’a pris. » Je serrai la jeune femme dans mes bras, tenant toujours le chiffon sur sa plaie. « Merci, je suis tellement heureuse de t'avoir. Merci. S'il te plait fais comme chez toi ici. » Je relâchai mon emprise sur Charlie pour la regarder dans les yeux. « Avant, on va à l'hôpital, d'accord ? Tu tiens le chiffon sur la plaie et tu me racontes ce qui s'est passé dans la voiture. » Je regardai son visage, y cherchant un approbation. J'avais rencontré Charlie tout récemment, mais rapidement, la chimie était passée entre nous deux. Nous étions vite devenues amies et même si cela faisait peu de temps que je connaissais Charlie, je tenais tout de même à elle. Je n'avais aucune envie de laisser tomber maintenant. J'allais la convaincre d'aller à l'hôpital, c'était ce qu'il y avait de mieux pour elle. Je pourrais essayer de la distraire dans la voiture ou une fois rendu là-bas, mais j'avais au moins besoin de savoir ce qui s'était passé pour qu'elle s'ouvre la peau ainsi.

Elsie & Charlie

“Happiness is not the absence of problems, it's the ability to deal with them.”

Les deux femmes allaient se rendre à l’hôpital. Charlie était pire qu’ennuyée de devoir faire bouger son amie jusque là bas. Elle faisait donc un grand non de la tête sur le coup avant de se rendre compte que c’était idiot de sa part. Il fallait qu’elle se soigne et qu’elle arrête ce genre de conneries. Elle ne se comprenait pas des fois mais selon elle le mal était « normal ». Ça faisait parti intégrant de la vie tout cela. La jeune femme avait vécut une enfance si noire que le monde, à son avis, n’était fait que de ça. Pavé de dangers. Elle serrait son amie si fort. Un soutien incroyable lui était livré. La belle avait tenté d’enlever le chiffon pour voir si ça se stoppait, cette écoulement, mais non ça ne cessait. Elle avait peur de ce qu’en serait les conséquences. Elle écouta son amie. Quand Elsie la regardait la belle baissait les yeux en direction du sol. Elle n’osait pas affronté ce regard si doux pourtant. Avant de lui dire ok, elle ajouta :

- Et toi tu me raconteras pourquoi tu as cette lueur dans les yeux Elsie? Je ne t’ai jamais vu aussi … triste. Je m’inquiète. C’est de ma faute ? Elle acquiesça pour le reste : Je te suis mais ils vont dire que je dois me faire enfermer. Je vais jamais en ressortir …

Les deux amies se dirigèrent vers la voiture. Sur le route jusqu’au véhicule, la blondinette regarda bien que personne ne soit témoin. Elle tentait de faire bonne figure. Ses yeux traduisaient un certain malaise. Elle demanda à son amie qu’elle avait l’impression de connaître depuis longtemps :

- T’es sure de vouloir savoir ?

© Chieuze