Sujet: Une vie presque normale [Tate D. Lawford]: Mer 31 Oct 2012, 2:59 pm
Tate D. & Rebecca LAWFORD
U
ne vie presque normale ferait le bon titre d’un roman de fiction où se mêleraient des éléments surnaturels, voire fantastiques dans le lot d’un quotidien banal et ennuyant à souhait. Pour les Lawford, il s’agissait pratiquement d’une caractéristique de leur existence. Ils vivaient dans une belle demeure, dans un quartier résidentiel avec des voisins normaux aux secrets bien dissimulés. Ils semblaient heureux en apparence: un couple de jeunes mariés! Ils pouvaient se construire un bel avenir dans l’endroit où ils se trouvaient. Ils détenaient tout deux un job. Ils étaient bien vu par autrui, Rebecca s’impliquant dans la vie de quartier. Or, rien de tout cela n’était vrai. Leur semblant de vie ressortait par un côté factice que seule madame Lawford connaissait. Tate n'en savait rien. Il demeurait victime d’un accident de voiture aux yeux de tous. La vérité ne se situait pas là: un pur bobard! Il avait perdu la mémoire à cause de Becca. Cette dernière a en effet causé son amnésie en cognant le jeune homme sur le coin du plan de travail en marbre. Imaginez-vous le choc que cela peut représenter! Aïe… . Auparavant, ils vivaient une relation adultère. Tate avait voulu arrêter les frais et Rebecca ne l’avait pas supporté. Elle organisa un plan du tonnerre pour s’accaparer l’homme qui n’était plus marié depuis un temps. La rousse changea complètement d’identité. Elle vola celle de l’ex-femme du blondinet. Elle n’était plus Lindsay Standford. L’archiviste ne s’imaginait pas perdre Tate un jour. Elle n’apprécierait jamais un quotidien sans celui qu’elle aimait. La belle jouait de faux semblants face à tout le monde, surtout face à son ancien amant devenu son époux. Les contacts de la jeune femme l’ont beaucoup servi, en moins de deux: elle obtint tout ce qu’elle désirait aussi grâce à son argent. Elle pouvait être vue comme une folle. Elle se considérait comme femme amoureuse, également comme un génie car son plan fonctionnait à merveille depuis six mois. Personne ne se doutait de rien! Présentement, la rouquine se trouvait dans l’endroit dont elle avait fait l’acquisition de manière discrète et rapide, avec Tate Lawford. Elle s’insurgea car celui qui faisait battre son cœur n'effectuait rien comme il le fallait. C’était plus fort que tout, il fallait que la belle dirige. En même temps, elle voulait retarder le rendez-vous de son chéri chez le psy:
- Tate, viens ici s’il te plaît, c’est quoi ce bordel dans la chambre? Tes fringues trainent partout, tu sais bien que je déteste cela. Tu vas me ranger ça de suite. Tu n’étais pas comme cela avant ton accident, qu’est-ce qui t’arrive?
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Sujet: Re: Une vie presque normale [Tate D. Lawford]: Mer 31 Oct 2012, 10:12 pm
« Une vie presque normale »
«Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s’il existe une différence entre rêver et vivre.»
« Être là, physiquement, seulement physiquement, car intérieurement ce n'était pas vraiment ça, ce n'était plus vraiment ça. Le vide intégral d'une vie dont il ne se souvenait plus, dont il n'arrivait plus à se le remémorer, pourtant le médecin lui assurait qu'il avait fait de gros progrès par rapports aux premières séances, mais quelles séances ? A combien au juste avait-il pu assister, puis en oublier l'intégralité du contenu ? Il ne savait pas, il n'arrivait pas à se souvenir. Cette incapacité à accéder à des souvenirs lointains, comme plus proches, était vraiment frustrante. Un humain sans souvenirs à quoi cela pouvait-il bien servir ? Assis devant la fenêtre de la cuisine, Tate s'interrogeait sur son utilité sur terre, sur son utilité dans cette maison ou bien encore si tout cela était bien réel. Comment savoir, comment en être sûr ? Pas de réponse. La femme qui s'était présentée à lui ce matin comme étant son épouse venait de l'appeler, d'une façon qui n'autorisait pas vraiment d'écart. Comment savoir si cette dernière était bien celle qu'elle prétendait être ? Comment savoir si elle ne lui voulait pas le moindre mal ? Elle lui avait tout expliqué de A à Z, leur rencontre, leur mariage, son accident de voiture, sa perte de mémoire... puis elle lui avait assuré qu'il y a encore peu, il n'arrivait plus à se souvenir de qui il était au bout de dix minutes. Un grand pas pour lui donc, mais visiblement pas pour elle. Rebecca – du moins c'est le prénom sous lequel elle s'était présentée – ne semblait pas voir les choses sous cet angle. Interdit, Tate - à présent sur le pas de la porte de la chambre à coucher - ne sût pas quoi répondre à cette attaque. Les temps avaient certainement dû être meilleurs pour eux, bien meilleurs qu'en cet instant où il avait l'impression d'avoir fait quelque chose de terrible. D'un ton très égal, il demanda : « Comment veux-tu que je le sache que tu détestes ça ? Je ne me souvenais même pas de toi ce matin ! » La suite des paroles qui s'échappèrent de la bouche de la rouquine furent encore moins agréables que les premières. Toujours au même endroit, Tate tenta de désamorcer la bombe du mieux qu'il le pût. « Ne t'énerves pas, je vais ranger ça ! Tu n'as qu'à laisser un mot, quelque part bien en évidence dans la chambre, que je puisse voir, pour que cela ne se reproduise pas au cas où je... ne me souviendrais plus de ce détail ! Comment est-ce que j'étais avant mon accident ? », demanda-t-il la mine déconfite, alors qu'il commençait à ratrouper les habits éparpillés ça et là sur le lit mais aussi à même le sol. »
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Sujet: Re: Une vie presque normale [Tate D. Lawford]: Jeu 01 Nov 2012, 11:00 am
Tate D. & Rebecca LAWFORD
R
ebecca Lawford, Lindsay Standford en réalité, venait d’engueuler son mari. Il laissait trainer ses vêtements, qui n’étaient pas les siens en vérité puisque la rousse avait échangé la garde robe de ce dernier afin qu’il ne se souvienne pas de son passé. La jeune femme avait tout prévu jusqu’aux moindre détails, ça frôlait le perfectionnisme. Becca ne tentait pas de se mettre dans la tête de son chéri. Elle n’en avait pratiquement rien à faire. Ce qui l’intéressait, restait les moments passés avec lui. Si elle le faisait souffrir c’était pour une bonne raison: elle l’aimait, elle le protégeait des êtres extérieurs, elle le gardait pour elle. En sa compagnie, il serait mieux et elle aussi. Selon l’archiviste, ils avaient besoin l’un de l’autre. Personne n’apporterait autant d’amour qu’elle à Tate Lawford. Pour lui, elle se sacrifierait. Un amour passionnel qui pourrait conduire au crime! Présentement, la discussion était engagée:
- Je suis désolée mon chéri. Je te remercie de ben vouloir ranger. La prochaine fois j’écrirai ce que je souhaite sur des post-it. Mais toi aussi tu devrais faire de même pour te rappeler des moments de ta vie… . Jouer un double jeu. Le blondinet semblait sur la défensive. Il détenait une mine de petit malheureux. Il était chou. Becky changea de tête également, plus douce, plus triste: Tu étais comment? Certainement plus attentionné. Tu démontrais plus ton amour. Je comprends ta difficulté mais moi ça m’atteint. Tu vois je te retrouve et tu es si distant. Je suis heureuse que cet accident de voiture ne t’aie pas tué. Mais, l’ancien Tate me manque. Tu es si passif, avant tu n’aurais pas hésité à entreprendre plus de projets pour toi, pour nous également. Tate, il faut que tu te reprennes. L’ancien Tate savait ce qui rendait le quotidien des gens meilleur. Le mien était parfait avant cela… je veux que ça redevienne comme avant. La jeune femme s’approcha de lui. Elle prit une de ses mains qui ne tenait aucuns vêtements pour lui démontrer son soutien. Fausse jusqu’au bout… .
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Sujet: Re: Une vie presque normale [Tate D. Lawford]: Jeu 01 Nov 2012, 9:40 pm
« Une vie presque normale »
«Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s’il existe une différence entre rêver et vivre.»
« Se faire enguirlander pour quelque chose dont il n'avait même pas le moindre souvenir, Tate trouvait cela légèrement horripilant. Énervant parce qu'il ne savait pas vraiment où se trouvait le mal et agaçant parce qu'il n'avait même pas de quoi contrer les paroles de la rousse. Attendre que la tempête cesse, ne pas répliquer, après tout il n'était pas en position de force, sa femme avait certainement raison. Cette dispute était de sa faute, de son entière faute. A part ranger et s'excuser à plates coutures il ne pouvait rien faire d'autre, mais intérieurement il enrageait de ne pas se souvenir du moment où il avait bien pu déposer de la sorte ces habits à même le sol, quel manque de respect total pour sa femme. « Ne me remercie pas, c'est normal, surtout si c'est moi qui suis à l'origine de ce chantier. Je suis désolé, je vais faire en sorte que cela ne se reproduise plus ! » Il stoppa son geste, puis demanda l'air perdu : « Pourquoi on n'a pas fait ça plus tôt, tout noter sur des post-it ? Pourquoi tu n'ajouterais pas des photos des passages importants de notre vie ? Comme ça tu n'aurais pas à me répéter constamment ce qu'il y a à savoir ! Tu crois vraiment que l'écriture pourrait m'aider ? »
Beaucoup d'interrogations qui dansaient dans sa tête, virevoltaient dans tous les sens avant que la sentence ne tombe. Rebecca avait l'air de beaucoup sacrifier de son temps, mais aussi de sa personne à cause de lui, cette constatation lui fendit le cœur. Il aurait aimé redevenir l'homme qu'il avait été autrefois, avant que cette voiture ne le fauche. Comment faire pour y parvenir ? Comment accéder à nouveau aux informations dont il ne détenait plus l'accès ? Le fait de ne pas savoir, de ne pas trouver de réponse renforça un peu plus son désarroi. Il n'était pas le seul à souffrir de cette situation, à en juger par les paroles de celle qui était sa femme. Il se laissa faire, sans rechigner tandis qu'elle lui prenait les mains. Navré, il l'était, encore plus de ne pas ressentir cette flamme, celle de l'amour qui avait certainement dû faire battre son cœur. Est-ce qu'il l'avait déjà aimé comme elle venait de l'avancer ? Etait-il possible d'oublier à ce point une personne, d'oublier sa vie, ce qui constituait l'essence même de son existence ? Apparemment oui et c'était bien ça le pire ! Toujours sur le même ton, avec la même expression affichée sur le visage il reprit la parole : « Je suis vraiment désolé de ce qu'il nous arrive ! Je suis navré que cela t'atteignes de cette façon, mais malheureusement je n'ai pas de solution miracle pour que l'ancien Tate revienne. Qu'est-ce qu'en dise les médecins ? Est-ce qu'un jour j'arriverais à me rappeler de ce que j'ai fais la veille ou l'avant veille ? Comment veux-tu que j'élabore des projets si je n'arrive plus à m'en rappeler trois heures après ? » Il n'en laissa rien paraître, mais il trouva la rouquine légèrement égoïste pour le coup. Après tout, il n'avait pas demandé à se faire renverser par cette voiture et à terminer amnésique. »
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Sujet: Re: Une vie presque normale [Tate D. Lawford]: Dim 04 Nov 2012, 6:08 pm
Tate D. & Rebecca LAWFORD
A
regarder de plus près Tate Lawford représentait un être malléable, influençable tel un enfant. Sa fausse femme pouvait lui raconter n’importe quel bobard, il la croirait. Il détenait une confiance aveugle envers celle qui partageait sa vie. Normal, il n’avait qu’elle comme soutien en quelque sorte. Il la voyait tous les jours. L’homme ne pouvait pas se douter du danger qu’elle représentait. De plus, le blondinet ne pouvait pas savoir pour les mensonges de la rouquine. Il la croyait pure comme l’air. Il voyait bien qu’elle respirait le mystère. Or, quelques heures après il ne savait déjà plus pourquoi il détenait cette sensation. Becky pouvait se montrer exécrable avec son mari et à la seconde d’après douce comme un agneau. Tate possédait la mémoire courte. Alors, la belle vivait son amour seule et comme elle l’entendait, le jeune homme demeurait sa marionnette en quelque sorte.
- Tu as bien le droit de laisser trainer quelques bricoles de temps à autres. Mais il est vrai que t’étendre partout, ce n’est pas le mieux à faire si tu veux avoir une chambre nickel. Je n’aime pas le désordre en plus. Enfin… tu ne peux pas te rappeler de ce détail. Elle sourit. La jeune femme se sentait idiote sur le coup. L’attitude un peu insistant,e sur certaines points du blondinet, tapait un peu sur le système de Becca. Elle ne voulait pas qu’il se rappelle. Des post-it de temps à autre ne la dérangeait pas. Mais de là à noter chaque acte de son prochain serait un point négatif pour la voleuse d’identité. Les post-it et les photos étaient deux outils qui servaient à se souvenir. Pour les post-it, cela te sert quand tu dois noter des choses à faire. Les photos je te l’ai déjà dit, je ne suis pas pour. Il faut que tu te rappelles. Te donner à voir tes souvenirs ne t’aiderait pas. Tu dois faire un travail de mémoire. Ne pas mettre toutes ces photos c’est une bon exercice pour toi. Cela ne m'ennuie pas de me répéter. Je veux juste t’aider mon chéri. Elle oublia de répondre à la question suivante de façon volontaire. Elle ne partageait pas le besoin de savoir de son ex-amant, devenu son faux mari. Tate paraissait de plus en plus mal à l’aise. La rouquine avait peur de le perdre. Elle possédait cette impression très désagréable alors elle resserra les mains de son interlocuteur. Ne sois pas navré, je le suis également. Le destin a voulu que tu te perdes, pourquoi, je ne sais pas, mais on doit composer avec et assurer ensemble. Nous sommes deux dans cette bataille. On va vaincre cette amnésie, elle n’est pas totale Tate, j’en suis sûre! On va élaborer des projets et vivre au jour le jour. Je ne suis pas égoïste mon chéri, je pense à toi, à nous. Pendant ce temps, on doit penser à deux, seul: ce n’est pas sûr que tu t’en sortes. J’ai confiance en toi mais tes oublis restent un danger parfois, il faut être réaliste. Je veux que ton bien. Il faut que tu continues tes séances chez tous ces docteurs et un jour tu recouvriras la mémoire. En attendant, il ne faut pas que tes pertes de mémoire te bloquent dans la vie. Tu as pleins de choses à vivre en temps voulu.
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Sujet: Re: Une vie presque normale [Tate D. Lawford]: Lun 05 Nov 2012, 5:51 pm
« Une vie presque normale »
«Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s’il existe une différence entre rêver et vivre.»
« La mémoire, quel magnifique outil, certainement très utile. Utile oui, qu'est-ce que cela pouvait faire exactement que de se rappeler d'un moment en particulier, un instant joyeux ou bien d'un évènement douloureux qui forge le caractère et construit un homme, le rendant plus fort que ce qu'il n'était à l'origine ? Cela doit sans doute être magnifique, bien que parfois triste, mais plus triste encore de ne plus avoir le moindre souvenirs de quoi que ce soit. Pas même un noël, leur lune de miel, un anniversaire, n'importe quoi... rien de tout ça. Celle qu'il avait épousé se montrait injuste avec lui, elle était là pour l'aider et non l'enfoncer davantage. La phrase qu'il interpréta presque comme une insulte le blessa profondément. Bien sûr que non il ne pouvait pas se souvenir d'un détail aussi insignifiant, comment l'aurait-il pu ? Tate essaya en vain de lui rendre son sourire, mais celui-ci se transforma en une espèce de grimace. Du bout des lèvres il prononça un vague : « Je ferais plus attention ! ». N'ayant pas totalement perdu toutes ses facultés, il arrivait encore à mettre des mots sur des objets, des couleurs, c'est juste le chemin qui menait à ses souvenirs qui ne lui était plus accessible. Pour l'heure il eût l'impression d'être un enfant en bas-âge à qui l'on essaye d'apprendre à manger proprement, ou bien pire encore, d'être un demeuré. Grimaçant de plus en plus, il se retint toutefois de faire le moindre commentaire sur le comportement de Rebecca. Il se mettait aussi à sa place, répéter sans cesse les mêmes choses, de quoi énerver plus d'une personne.
Ses épaules s'affaissèrent légèrement, la déception le gagna. Faire appelle à ses souvenirs, sans pouvoir les provoquer à l'aide de photos, comment y parvenir ? « Un travail de mémoire... je veux bien, mais sans support je risque de mettre encore plus de temps non, tu ne crois pas ? C'est un peu... étrange comme méthode ! C'est toi-même qui vient de dire que mon ancien moi te manques... tu ne veux pas le retrouver plus vite ? Depuis combien de temps tu es obligée de me répéter constamment les mêmes choses ? » Il voulait savoir, essayer d'engranger le plus possible d'informations, il voulait vraiment se rappeler, se souvenir de sa rencontre avec Rebecca, de toutes ces petites choses qui font la vie d'un couple, il ne souhaitait que ça, pouvoir rendre à nouveau sa femme totalement heureuse. Lui non plus ne savait pas pourquoi il avait été victime de ce coup du sort, peut-être qu'il ne le saurait jamais. Était-ce pour autant triste ? Non, à bien y réfléchir il possédait tout ce dont il avait besoin, un logement, de quoi se nourrir et il avait surtout l'appui et l'amour de sa femme – bien que pour le moment il ait encore du mal à la voir autrement que comme celle qui l'aidait à se rappeler qui il pouvait être, mais il ne perdait pas espoir de voir renaître à nouveau la flamme qui avait dû danser entre eux il y a encore peu de temps. « Tu es sûre que cela te conviens ? Dangereux... c'est à dire que je peux oublier d'éteindre le gaz par exemple ? Je te dois beaucoup Rebecca, je sais que je peux te dire merci d'être là ! »
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Sujet: Re: Une vie presque normale [Tate D. Lawford]: Mar 06 Nov 2012, 11:48 am
Tate D. & Rebecca LAWFORD
R
ebecca Lawford, de son vrai nom Lindsay Standford ne faisait aucun effort pour se mettre à la place de son époux. Elle l’observait pantois face à des choses simples, niais quand il s’agissait d’une conversation, quelque peu ramolli la plupart du temps. Son cas donnait lieu à une infantilisation extrêmement facile. Il ressemblait à un gamin qui tentait d’en savoir le plus possible sur le monde qui l’entoure, avec une vision du passé naïve et courte, une attention parfois brève et discontinue. L’américain retenait peu d’expériences racontées. Le blondinet oubliait tout quelques heures après, pas toujours mais souvent il ne savait plus de quoi il avait discuté la veille en se levant le lendemain matin, ni ce qu’il avait entrepris. Pour lui, cette situation devait être humiliante, rabaissante, et difficile à supporter. Pour sûr, il ne ressemblait pas au Tate d’avant. Becky l’avait malléabilisé à sa manière. Elle avait causé ses troubles de la mémoire. La belle était en partie responsable de tout ce qui était arrivé au jeune homme. Elle avait agi ainsi pour détenir l’homme qu’elle aimait rien que pour elle. Envie égoïste et irréalisable. Pas tout à fait, la preuve, la rousse utilisa la violence pour le coup. Présentement, elle sentait Tate faiblir. Becca préférait tout de même voir son chéri content d’être là. Aucune once de compassion, d’empathie encore une fois, l’archiviste pensait juste à ses plans. S’il n’était pas heureux avec elle, il se poserait plus de questions. Jamais elle n’aurait du gueuler pour du rangement! Elle soupira en cachette. Dans quelques heures, il n’en serait plus rien, donc elle s’en fichait pour le coup. Rebecca devait juste montrer son soutien pour calmer le jeu. Exit les crises pour des soucis de maniaquerie! Et oui la belle détenait ce toc: autant pour ses plans douteux, dans sa pensée propre à elle, que dans ses rangements pour la maison. Il fallait que tout soit méticuleusement bien rangé ou préparé! Au fur et à mesure, Tate se relâchait. Arrêterait-il de faire un effort monstre pour retrouver les morceaux de son passé perdus en route? Cela arrangeait son épouse si c’était le cas. Et s’il retrouvait un semblant de mémoire? La jeune femme serait en bien mauvaise position. Pendant ce temps, elle avait tout viré ce qui correspondait au passé du blond: contacts, affaires, etc. Alors, elle ne possédait pas de risques de tomber dans la folie si son but échoué. A cet instant, il ne lui restait plus qu’a baratiner comme de coutume. Jamais elle ne l’aiderait à retrouver la mémoire, faire semblant oui, mais pas pour de vrai!
- Comme tu le sais, jamais je ne retrouverai le Tate d’avant. Je m’habitue au nouveau, il est tout aussi attachant. Tu peux te reconstruire une vie, tu n’es pas obligé de penser au passé. Tu peux écrire mais à condition que ça soit pour te rappeler de tes sorties, tes rencontres présentes. Le nouveau Tate peut être appréciable pour toi avec moins d’efforts pour te souvenir de choses insignifiantes. Vis le moment présent. Rebecca répondait à côté mais elle le faisait exprès. Elle espérait qu’il ne relève pas cela comme un acte recherché mais comme un acte non voulu et qu’il s’arrête de lui poser trente six mille questions. Moi ça me convient bien-sûr. Tant que tu es heureux! Elle le fixa droit dans les yeux, la sincérité transperçait ses traits. Elle avait appris avec l’expérience à manipuler autrui. Et toi... ça te va? Je pense que tu seras plus heureux si tu faisais moins d’efforts pour te rappeler mais plus pour vivre ta vie mon chéri. Pour le gaz, tu ne cuisines pas je m’en occupe donc pas de risques. Ne me remercie pas, je suis ta femme et tu pourras toujours compter sur moi. Elle enchaina quelques secondes après le temps d'apprécier l'instant. Je vais te conduire chez le médecin, tu as rendez-vous et il n'aimerait pas que je ne t'y amènes pas. Tu es prêt mon chéri ou tu as des affaires à prendre sur l'instant?
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Sujet: Re: Une vie presque normale [Tate D. Lawford]: Mar 06 Nov 2012, 7:05 pm
« Une vie presque normale »
«Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s’il existe une différence entre rêver et vivre.»
« Quelque chose sonnait faux dans le discours de Rebecca, sans qu'il puisse déterminer quoi exactement. Elle n'avait pas l'air si heureuse que cela de son nouveau lui. D'ailleurs comment pouvait-elle tenir des propos aussi décalés vis à vis de la mémoire ? Sans souvenirs du passé, comment est-il possible d'avancer dans la vie, de tirer profit des expériences faite ? Dans quoi puiser ses enseignements sans le moindre souvenir, mais surtout dans quoi s'enrouler l'hiver lorsque l'on se retrouve seul et désemparé, avec rien d'autre à penser que le bon vieux temps qui s'est égrené ? Idée réconfortante, qui le laissa quelque peu désemparé, un peu plus désemparé qu'il ne l'était déjà. Que pouvait-il se cacher de si moche dans son passé, pour que cela puisse être qualifié d'insignifiant par sa femme ? Que pouvait-il y avoir à ne surtout pas découvrir, à laisser enterré ? Un gros point d'interrogation se dessina dans son esprit. Si seulement il pouvait noter ces questions dans un coin de sa tête et pouvoir les ressortir plus tard, comme demain par exemple, mais il savait que demain il n'y aurait plus la moindre trace de cette conversation dans son esprit. Comment faire alors pour emmagasiner ces informations ? Ne pas dormir ? Ne surtout pas s'endormir ? Peut-être était-ce la solution, bien que celle-ci s'avéra plutôt dangereuse pour sa santé. Tate ne savait trop répondre, ni trop comment se comporter. Après tout si Rebecca avançait de telles choses, ce devait être uniquement dans un but de le protéger, elle devait savoir ce qui était bon pour et ce qui ne l'était pas. Pourquoi remettre en question sa parole et son jugement ? Il n'y avait pas lieu de le faire. Se reposer sur elle et la remercier d'être présente, c'est tout ce qu'il avait à faire. « Si tu es heureuse et si cette vie te conviens comme ça, alors je suis aussi heureux... enfin je crois ! » Une fois de plus la rouquine avait raison. Une phrase qui rassura Tate, en effet le médecin n'aurait certainement pas aimé ne pas le voir à leur rendez-vous. Il sût à cet instant que sa femme prenait soin de lui comme il faut, il n'avait pas à s'en faire et encore moins à douter d'elle. Elle l'aimait et n'avait que son bonheur en tête, il pouvait s'estimer heureux. « Je pense être prêt... enfin autant que je peux l'être alors que je ne sais pas à quoi m'attendre ! » En silence, il suivit ensuite la rouquine jusqu'à la voiture et s'installa tranquillement dans le véhicule. L'inconnu, une fois de plus, avec sa dose d'angoisse. Comment ce rendez-vous se passerait-il ? Une tension s'installa au creux de son ventre tandis qu'il observait celle qu'il avait épousé prendre place à ses côtés. »
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THE END
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A. Garrett Nolans
J'ai : 32 ans. Secrets : 911 Temps de jeu : Troisième Anniversaire : 13/10/1992 Déménagement : 24/10/2012Âge : 45 ans État civil : Marié Emploi : Agent immobilier Adresse : 1950 Apple Blossom Street Avatar : Eric Dane
Sujet: Re: Une vie presque normale [Tate D. Lawford]: Mer 07 Nov 2012, 4:41 pm
JE VERROUILLE.
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Sujet: Re: Une vie presque normale [Tate D. Lawford]: