J'ai : 31 ans. Secrets : 135 Temps de jeu : 3ème Anniversaire : 14/05/1993 Déménagement : 31/10/2012Âge : 30 ans. État civil : Divorcée. Emploi : Experte en objets d'Arts. Adresse : 2013 Avenue GARDENIA STREET Avatar : Rachou McAdams
Sujet: FlashBack - La confrontation. ft Tate Ven 02 Nov 2012, 11:23 am
La confrontation.
Avoir le cœur qui balance entre deux hordes, d’un côté la famille et de l’autre le conjoint, un dilemme plus qu’ardu notamment lorsque ses derniers n’ont guère d’atomes crochus. Une vie menée par un seul et unique chef d’orchestre, ses parents. Présent dans son existence, voir étouffant. Son mariage représentait l’indépendance, voler de ses propres ailes pour atteindre ce l’on nome l’apogée. Bâtir des fondations durables dans l’espoir de concrétiser des projets à longs termes. Seulement cette incapacité à tenir tête à ses géniteurs était comme frustrante. Une femme dite indépendante qui se trouve soumise par ses derniers, ne représentait en en cas l’autonomie. Assise à table, en face de Tate, et ainsi entourée de son père et de sa mère à chaque extrémité de bout de table, Rebecca s’interrogeait sur la tournure que prendrait son mariage, vis-à-vis de cette situation plus qu’incommode. Depuis quelque temps, l’un et l’autre rentrait constamment en conflit, ne serait-ce que pour une broutille. « Ma fille, quand est-ce que tu ouvriras les yeux sur cet homme ! » Lança maladroitement son père, sur un ton hautain et méprisant. La réaction probablement tant attendue par son époux, Tate, n’arrivait guère. Pourquoi ne daignait-elle pas remettre les pendules à l’heure avec son paternel ? Pourquoi n’affirmait-elle pas ses choix personnels ? Elle était constamment hantée par la peur, peur d’une éventuelle confrontation. Elevée dans un milieu mondain, cette dernière, stéréotypée par sa mère, suivait à la lettre les dires de cette dernière. Et cela se ressentait dans le mariage de Becca, malgré elle. En somme, elle subissait autant que Tate. Le repas terminée, l’âme blessée reprit la route en compagnie de son mari. Le trajet fut relativement pesant, ou tout du moins l’ambiance qu’émanait cette situation. Abattue, impuissante, elle ne put défendre son compagnon ce soir-là. L’esprit ailleurs, elle contemplait les paysages défilés à travers la vitre de l’automobile. Le silence gagna le jeune couple, un silence mortuaire planait au-dessus de leur tête. Acceptera-t-il le comportement de cette dernière. Dans un élan de colère, cette dernière lança : « Tu ne comptes pas d’adresser la parole ! Pauvre type ! » D’un ton antipathique, en poussant un profond soupir de désarroi. D’une mine déconfite, elle ajouta : « Cette situation me blesse tout autant, mais que je veux tu que je fasse ? ». Le sentiment d’impuissance la gagna d’autant plus. Les yeux rivées au sol, la jeune femme se renferma sur elle-même.
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Ven 02 Nov 2012, 11:13 pm
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Rebecca T. Hodgkin
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Sam 03 Nov 2012, 11:13 am
La confrontation.
Se faire sermonner pour quelque chose dont elle était impuissante, et, qui plus est, se retrouver au pied du mur face à un dilemme d’une ampleur colossale, Rebecca trouvait cela sérieusement irritant. D’une part, elle trouvait ça déplaisant car elle n’était pas en mesure de répondre à une telle provocation et d’autre part, vexée de voir un tel comportement. A présent, elle ne pouvait que tenter tant bien que mal de désamorcer cette bombe à retardement. Prendre son mal en impatience, ne pas répliquer pour ne pas envenimer la chose, après tout, elle n’était guère en position de force, or mit forcer le trait, Becca n’avait aucun argument irréfutable pour tenir tête à son mari. Il était en droit de tenir de tels propos, vraisemblablement fondés. Cette énième dispute était entièrement de sa faute, et non celle du « voisin ». A part s’enfermer dans un mutisme, elle ne daignait jamais rentrer dans un rapport de force avec ceux, qui, blasphémaient son époux. « Tu m’énerve à jamais ne rien dire, il faut que ça soit constamment la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour que tu daignes exprimer ce qu’il ne va pas. Tu contrôles inlassablement tes dires, tes gestes. Hurle, pleure, insulte, mais crève l’abcès, bordel ! ». Lança-t-elle, désarmée, ne savant plus quoi faire pour remettre leur couple sur pied, qui autrefois sortait tout droit d’un compte de fée. A ce moment-là, elle désirait plus que tout au monde, être une petite souris, qui, à sa guise, pourrait aller se nicher dans un trou microscopique. Après tout, on lui reproche continuellement d’être une personne faible, et de prendre la fuite lorsque l’occasion se présente. La souris, elle, peut s’échapper autant qu’elle veut sans qu’on lui tienne compte. « Non, bien évidemment ce n’est pas de ta faute. Tu n’as encore rien dis, mais c’est moi qui le dis. Sait-on jamais que tu pense que je t’ai jetée la première pierre. ». Inlassablement, Becca poussait à la réflexion, et probablement agaçait les mœurs. La phrase de trop, ou du moins le mot de trop qui interpella Rebecca. Après toutes ses années d’union, elle n’en revenait toujours pas de ce qu’elle venait d’entendre. Outré, cette dernière fulmina. Les dires de son mari étaient quelque peu tirés par les cheveux. La jeune femme prenait son mal en patience, jusqu’au moment où la moutarde lui montera au nez, là elle ne répondra plus de rien. Le divorce lui semblait être la seule issue pour son mari, malgré elle et, malgré le fait qu’il n’en avait jamais fait mention. Tandis que Becca, tentait d’apaiser les tentions du mieux qu’elle le pouvait lors de leur précédente dispute. Seulement, trop s’en était trop, d’un ton posé, mais qui émanait une haine latente. « Merde, Tate, regarde la route ! » Lança-t-elle, terrifiée de voir qu’il ne prêtait aucune attention à la route. « Que veux tu réellement que je te dise ? Que j’aie été suffisamment bête pour ne pas prendre ne serait-ce ta défense ? J’admets mon erreur, mais je ne peux pas t’affirmer que du jour au lendemain, je tiendrais tête à mes parents. Je sais pertinemment qu’ils ne me tiennent plus sous leur coupe, mais ils restent ni plus ni moins mes géniteurs. Non, je ne peux pas imaginer ce que tu ressens, seulement, sincèrement, je suis meurtris de te voir dans cet état, alors que j’ai toutes les clefs en mains pour que tout cela cesse. Eux ou toi ? Soit je renonce aux personnes qui m’ont élevée ou soit je renonce à l’homme que j’aime, tu te rends compte de ce que tu dis ? » La question ne se posait pas, par amour, elle renoncerait à ses parents. « Par amour, je renoncerais à pas mal de choses, et si je dois renoncer à mes parents, pour toi, sans aucun doute, je le ferais. »
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Sam 03 Nov 2012, 10:37 pm
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Mar 06 Nov 2012, 5:45 am
La confrontation.
Il ne restait plus que de magnifiques souvenirs dans la mémoire de Rebecca, de merveilleux moments qui lui rappelaient à quel point, tous les deux formaient un joli couple. Ses instants où l’utopie gravitait tout autour des deux tourtereaux, avant qu’elle ne soit brisée en mile morceaux. Tel un jeu de domino, nous les juxtaposons les l’uns à côtés des autres et, quand vint la fin, l’un tombera sur l’autre et engendra un écroulement de masse. Ses aléas sont censés être présent pour fortifier le couple et ainsi forger le caractère de l’un et de l’autre, dans le cadre de le rendre plus fort, beaucoup plus qu’il ne l’était auparavant. Cela doit sans doute être exquis, bien qu’actuellement les crises renversent la vapeur, mais plus désolant encore ne plus être complice comme par le passé. Pas même un fou rire, une chamaillerie qui se termine en un baiser langoureux, des nuits à badiner, tout ce qui unissait le couple … plus rien de tout ça. Celui qu’elle avait épousé, se montrait intransigeant envers elle, ne lui laissant guère le droit a l’erreur. La phrase qu’elle interpréta quasiment comme une injure, la meurtrie profondément. Bien sûr qu’elle l’aimait et qu’en aucun cas elle considérait comme un moins que rien. Les attaques de ses parents lui semblaient si insignifiantes, qu’elle ne prêtait aucune attention, au dépit de Tate, visiblement. Becca tenta en vain de garder les pieds sur terres. Du bout des lèvres, elle rétorqua : « Inversons les rôles un instant. Ou plutôt, mettons cette situation dans un autre contexte, d’une autre manière de perception. Réellement, qu’est-ce qui t’importe le plus ! Le regard odieux de mes parents, ou le mien ? Après toutes ses années de mariages, bien que je te le démontre très peu au quotidien, je ne t’ai jamais perçu comme un péquenaud, mais comme un homme avec une prestance présente, un charisme à en faire pâlir tous les marquis de Sade… L’homme que j’aime, en somme. ». Peut-être qu’elle avait put paraître odieuse précédemment, mais elle n’avait pas totalement perdu son cœur dans toutes ses engueulades, elle arrivait encore à mettre des paroles sur ce qu’elle ressentait au fond d’elle. Pour l’heure, elle eût l’impression d’être un enfant que l’on serment, pour lui inculquer une façon de pensée qui ne lui sera pas propre. Grimaçant en descendant du véhicule, elle se retient tout de même de n’émettre aucun commentaire sur le comportement de Tate. Gâteau, monsieur donnait un coup de pied au pneu de la voiture, seulement ce dernier n’y était pour rien dans cette histoire. Un couple à la dérive, une femme qui tente désespérément de s’accrocher en ce quoi elle croyait et dans quel but finalement ? Quoi qu’elle dise, elle était constamment fautive. Fautive de quoi et pour qui ? Son mari lui tenait perpétuellement rigueur de son comportement évasif sur certains points cruciaux. Les deux en étaient arrivés à un stade de non retour. Ses épaules s’affaissèrent subtilement, l’amertume la gagna. Pour le moment elle osait espérer que tout cela alliât changer. Car après tout c’était leur nature de s’engueuler pour mieux se réconcilier. Le tempérament volcanique de Becca engendrait de nombreuses disputes insignifiantes. Elle représentait à elle seule, l’Etna. Un volcan sicilien, qui tout au long de l’année dort, et, crache, sans crier gare, sa lave, en l’occurrence dans le cas de cette dernière, son venin. « C’est notre nature Tate. On s’engueule, on se hurle dessus, il en a toujours été ainsi. Seulement, les dits problèmes de notre adolescence, sont devenus de réelles difficultés. Mes parents, qui, sont devenus un considérable frein, le bébé tant attendu qui ne pointe pas le bout de son nez … Il est loin le temps où on se prenait le bec pour le choix d’un plat, d’une sortie. C’est la vie, il faut vivre avec, avancer envers et contre tout. Se battre … ». Les mots lui manqua, depuis quelque temps elle avait l’impression de tourner autour du pot, de se répéter, pour au final en arriver au même point. Ses paroles lui semblaient dérisoires, car après tout, s’ils en étaient arrivés là, c’était en quelque sorte de sa faute. La jeune femme s’adossa également à la voiture, en cherchant un certain contact. « Non ce n’était pas idiot. Oui, ça doit changer. » Réponse brève, mais efficace. « A vrai dire, je n’en sais rien. J’ai belle et bien l’impression que tous les deux ont foncent tout droit dans le mur. Et, je dois avouer que je suis terrifiée à l’idée d’une éventuelle rupture, car au final, je l’aurais bien cherchée. » Ajouta-t-elle en se livrant un peu plus à son interlocuteur fuyant se dernier du regard.
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Ven 09 Nov 2012, 3:27 pm
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Rebecca T. Hodgkin
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Sam 10 Nov 2012, 8:35 am
La confrontation.
Des reproches, encore des reproches. A trop vouloir chercher la petite bête, qui tissait son nid au-dessus de la tête du jeune couple, il en ressortira, vraisemblablement, que les points négatifs de leur histoire d’amour. Depuis peu, entre eux, il c’était instaurer, un dialogue de sourd. L’un tentait désespérément de s’excuser, tandis que l’autre enrichissait d’argument - Question de fierté ou pas, l’un d’eux se trouvait perpétuellement démuni face à cette situation. Rebecca osait espérer, qu’un jour ou l’autre, les deux tourtereaux daigneront saisir le fil d’Ariane, et enfin surmonter les difficultés ensembles, et non séparément. Car au fond, ils se sont jurés d’être présent l’un pour l’autre dans le bonheur, comme le malheur : dans la santé comme dans la maladie : dans la richesse comme la pauvreté – jusqu’au moment où la mort les sépare. La jeune femme s’égarait souvent dans ses chimères où le bonheur était redevenu une note majeure de leur union. Ils chantonnaient de nouveau à unissons. Où la raison avait reprit le dessus sur ce match de basket où l’on tentait piètrement d’enfoncer l’autre en marquant des points, des dérisoires smashes. En ce moment, Becca dénombrait les défauts de son mari, il avait beau être séduisant, doux, mais il était surtout un incorrigible, chieur ! Cette dernière songeait longuement à lui faire ravaler sa fierté par de nombreux orifices. Têtu comme une mule, il avait le don d’irriter la belle blonde. « Tate, ô j’ai beau t’aimer d’un amour sincère, mais là, j’éprouve de la haine à ton égard. Je rêve de te faire ravaler ta fierté par je ne sais où. On tourne en rond, tu me rends dingue ! Si tu ne conçois pas un tant soit peu que je tienne à toi, qu’est-ce que tu fous encore avec moi ? Tu cherches quoi ?! La rupture ?! » Trouver une excuse pour s’accrocher à ce qu’il reste de leur couple. Un bébé, si innocent soit-il, ne changera probablement rien à leur situation. Ephémère moment de gaité qui laissera sans doute place à une énième guerre de ménage. Tate et Becca, étaient devenus avec le temps de parfait étranger. Rien ni personne ne les liait à présent. Les aléas ont finis par avoir eues raison de leur union. Elle s’abandonnait à songer à une vie sans son mari. Parfois, ses rêves là, lui procuraient du baume au cœur, car au fond, la jeune femme était malheureuse en soit. Crier, hurler, extirper sa haine virulente, qui, se balade à travers son corps, la rongeant de plus en plus chaque jour. La haine, sale sentiment, répugnant qui vous révulse. Elle était semblable à une fleure, délaissée, qui, au fil du temps, perds de ses pétales et de sa pigmentation puis la sentence tombe, cette dernière qui était à la fois si gracieuse à la vue, mais aussi à l’odorat, fane. Seule, une personne qui lui portera un tant soit peu d’attention, pourra la faire renaitre de ses cendres. Egoïste, certes, mais tellement vrai. Quelque part elle regrettait d’avoir prit cette relation comme une chose d’acquise, car finalement, cette histoire lui échappe des mains. Au bord du gouffre, il ne restait probablement plus qu’une seule et unique solution, sauter pour mieux se relever. « Un bébé ? Je ne pense pas que cela soit la bonne solution pour résoudre nos problèmes. Il ne mériterait pas des parents comme nous, constamment entrain de s’engueuler. Le problème est plus profond que je ne le pensais, visiblement. Quoiqu’il arrivera, j’espère qu’un jour tu réaliseras que ses soucis étaient infimes par rapport à nos sentiments. » Rebecca, de ses frêles mains, les posa sur le visages, où du moins les joues de son interlocuteur et, d’un regard neutre qui relatait une certaine déception, ajouta : « Regarde nous, nous sommes devenus des étrangers, un poison pour l’autre. J’aimerai que tout cela change, mais tu m’échappes de jour en jour. L’amour que je te porte me semble ne plus te suffire. » Termina-t-elle en lui déposant un délicat baiser au goût amer. Ses rêves, ses espoirs s’en étaient allé en cendre.
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Sam 10 Nov 2012, 2:20 pm
Dernière édition par Tate D. Lawford le Mar 13 Nov 2012, 3:50 pm, édité 3 fois
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Rebecca T. Hodgkin
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Lun 12 Nov 2012, 10:40 am
La confrontation.
La peur, étrange sensation qui vous prend de l’intérieur, se déplaçant sourdement dans chaque parcelle de votre corps, et, qui, ressort aux moindres conflits pour vous montrer qu’elle est présente, qu’elle sommeille en vous. Peur de lâcher prise, de lâcher cette corde qui était de plus en plus raide. Peur de cesser de tirer sur la corde sensible. Tout un tas de peur envahissait Rebecca. Aussi terrible les unes que les autres. Tate, lui échappait de plus en plus, et, son comportement n’arrangeait guère les choses. Son mépris lui provoquait des nausées, voire par moment, à l’idée de le savoir fanfaronné, elle en était révulsée. Il rêvait secrètement d’éradiquée les parents de cette dernière, tandis que Becca songeait à abdiquer. Renoncer à son rôle de femme, femme au foyer qui se plie aux exigences de son mari dans l’intention de lui faire un temps soit peu plaisir. Seulement, la femme amoureuse qui sommeillait en elle, persévérait à garder la tête hors de l’eau et ainsi remettre son couple sur les rails. Les deux jeunes gens avaient vraisemblablement besoin de se retrouver. Peut-être qu’une rupture engendrera un électrochoc chez le jeune homme, ou peut-être pas. Seulement, avaient-ils vraiment besoin de cela pour se rabibocher ? Est-ce une solution ? L’épée Damoclès pointait sur la belle blonde. Son mot d’ordre, garder la tête haute, non pas par fierté, mais bel et bien pour déstabiliser son interlocuteur. « On ne cesse de se renvoyer la balle, dans ce cas là qu’est-ce que tu fous avec moi et qu’est-ce que je fou avec toi ! Visiblement, on à plus rien à faire ensemble ! Non, je ne te quitte pas, car, entre nous, je ne le désir pas, et je ne ferais pas le sale travail pour satisfaire Monsieur. Tu veux me quitter, quitte moi. Seulement, fait-le vite ! » Trop, s’en était trop. Il fallait constamment qu’il revienne au galop, qu’il rabâche la même chose, au bout d’un moment c’était lassant et pesant. Rebecca n’avait guère l’intention de le quitter, il ne fallait pas se leurrer, contrairement à ce dernier, visiblement, elle, tentait de recoller les morceaux de ce vase, brisé. A lui de la quitter, mais rapidement, car comme un pansement, d’un geste vif et rapide on ne sent pas la douleur, alors, la rupture devait-être ainsi. Il n’était plus sûr de la suivre, cela tombait bien, car Becca ne le suivait plus depuis longtemps. Son amour démesuré ne la menait nulle part, seulement dans un gouffre. Elle aurait dû claquer la porte il y a fort longtemps, mais elle n’en a jamais été capable. Il existait encore un lien qui les réunissait selon elle, le lien sacré du mariage. Elle rêvait de lui mettre son poing dans sa tronche, seulement elle le respectait trop pour lui infliger ceci. Une voix intérieure lui donnait les ressources suffisantes pour faire abstraction de ses disputes à répétitions. « Qu’est-ce que j’entends par là ? Un enfant ne mérite pas de voir ses parents s’engueuler à tord et à travers. Nous avons crées un faussé entre nous, tu me sembles m’échapper de plus en plus, comme si une autre personne avait investie ton cœur. Je ne suis pas jalouse, non, car il y aurait fort longtemps que j’aurai engagée un détective pour savoir si oui ou non tu avais une piètre maitresse. C’est simple, Tate, je ne te reconnais plus. Ton comportement parle de lui-même. ». Non, en aucun cas elle ne pensait que ce dernier fricotait avec une mégère. Elle était bête hein.. ? Le mariage, ou tout du moins l’amour, lui avait mit des œillères devant les yeux. La seule pensée qui lui procurait du baume au cœur, était d’être persuadée de la fidélité de son mari. Le contact de la main Tate sur la sienne, lui provoquait de légers frissons, un contact relativement froid, voire glacial. Glacial comme leur relation. « Je ne sais pas quoi te répondre, nous avons pris des chemins différents qui se sont doucement éloignés. Oui, mon Tate me manque, nos fous rire me manque, ma vie d’avant me manque. Moi non plus je ne veux pas te perdre, mais tu veux éviter de me perdre, prouve-le, fait en sorte que tout cela devienne qu’un vulgaire cauchemar ! ». Les yeux pétillant, avec un arrière gout d’amertume, son regard se meurt désormais sur le bitume.
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Sam 17 Nov 2012, 9:44 pm
Dernière édition par Tate D. Lawford le Mer 21 Nov 2012, 9:58 am, édité 2 fois
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Rebecca T. Hodgkin
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Mer 21 Nov 2012, 7:19 am
La confrontation.
Constamment entrain de se renvoyer la balle, comme pour toucher l’adversaire et le mettre à terre, de manière à le déclarer Ko. Le couple avait décidément perdu la notion du couple, ils étaient devenue à présent des adversaires, enfoncer l’autre pour se glorifier. Toutes les bonnes choses ont inévitablement une fin, et la leur, était ainsi dit proche. Leur mariage n’était plus une éternelle croisière où l’on chantonnait à unisson. L’iceberg était imminent, ce périple idyllique semblait les emmener tout droit dans les profondeurs d’un néant néfaste, qui engendrerait un naufrage. Aucune porte de secoure, ni de gilets de sauvetages, pas même une barque qui serait susceptible de leur permettre de rejoindre le bord, la terre promise. Rebecca ressentait cette vaine impression d’être enfermée dans une cellule, dont le soleil peinait à pénétrer dans la pièce, sa vie, elle, semblait s’être figée, tout lui paraissait monotone et inchangée. Depuis sa prison d’or, Becca temporisait la situation plus qu’ardue, patientant qu’un brave chevalier daigne lui rendre sa liberté. Son mariage semblait être une fondation acquise dans sa piètre existence, néanmoins, elle c’était vraisemblablement mise le doigt dans l’œil en pensant cela. Il était évident que les deux jeunes gens n’étaient plus sur la même longueur d’onde, leur perception de la vie était à présent différente. Qui aurait put imaginer que leur couple finirait au bord du gouffre ? Ce gouffre qui tente désespérément de les aspirer et de les réduire en miette. Tate, lui déversait son venin, comme un serpent encerclé au beau milieu d’une foule, qui prend peur et par mesure de sécurité, more, more pour se protéger, pour se défiler … « Je confirme que c’est un miracle, cela se fait rare d’être d’accord sur un point, malheureusement, celui-ci n’est pas glorieux. Je peine à penser que tu es un minimum de considération pour moi ! Suis-je une vilaine bête que tu tente d’écraser, parce que j’ai cette vaine impression que je te répugne. Sache une chose, tu ne me rabaisseras pas longtemps. Un jour ou l’autre, la roue va tourner, et ce mal que tu m’as procuré, tu vas inévitablement le payer, mais cher. ». Le ton était donné, à présent, plus de pitié pour un homme qui visiblement ne méritait pas tant d’attention. A quoi bon donner à boire à un âne qui n’avait pas soif, une perte de temps en somme. Cela dit, elle ne comptait pas, voire plus les heures d’acharnements, qui semblaient rentrer dans l’oreille d’un sourd. Rassis étaient les paroles de son mari, comme un poison, il usait la jeune femme à petit feu. Comme une viande que l’on broche au-dessus d’un feu, le contemplant longuement grillé, et que l’on s’en damne du résultat. Oui, Rebecca n’était plus qu’une viande, que l’on n’hésitait guère à déguster. Stop, elle était une femme, une femme au caractère volcanique, qui, quand il se réveille, sème la pagaille. « Oui, j’en parle, parce que tu le penses tellement fort, que je suis obligée de mettre ce sujet sur le tas, Tate .. ». Allait-elle lui ôter les œillères qu’il avait devant les yeux, où était-il borné, voire assez bête pour continuer ce petit jeu. « Je crois que tu as l’intention de le faire, je peux me tromper cela dit, mais mon flaire se trompe rarement … On en reparlera quelques années plus tard. » Cette sensation de se sentir délaissée était présente plus que jamais, elle osait espérer qu’on lui rende ses ailes, à trop vouloir les lui couper, Rebecca ne pourra inévitablement jamais revoler de ses propres ailes. Pour le bien du couple, il faudrait probablement qu’ils en viennent à se séparer, à se haïr pour mieux se retrouver. Tate était comme un lion cage, dont celle-ci était trop petite pour sa carrure, trop mince pour appréhender des envies d’aventures. Il songeait vraisemblablement à retrouver une certaine liberté, sa liberté, à laquelle il avait le droit comme de nombreux êtres, qu’ils soient humains ou pas, seulement égoïstement, Rebecca le gardait près d’elle, peaufiné entre quatre murs, à l’abri des regards indiscrets. Seulement, cette cage ne pourra plus très longtemps l’abrité, un moment où à un autre, il brisera ses chaînes, et fatalement vagabondera vers un nouvel horizon. Impuissante, elle le laissera partir, car ses mots ne semblaient plus lui suffire. Ses paroles s’essoufflèrent avec le temps. Il lui manquait, il n’y avait aucun doute là-dessus, sa présence lui apportait beaucoup plus qu’il ne le pensait. « Oui, c’est vrai ! J’en ai marre de cette situation, Tate, je suis détruite, cette histoire à finalement eue raison de moi. Je suis comme anesthésiée, mes sentiments, mes envies le sont. ». Sa joie de vivre lui manquait, non, elle n’était pas sur le point de susciter, elle n’était guère idiote, seulement elle avait certainement oubliée d’apprécier la vie à sa juste valeur. Becca était démunie. Les fleurs lui paraissaient beaucoup plus terne, le soleil, lui, était relativement blafard pour la jeune femme, et les couples amoureux lui donnaient la nausée. La vie était devenue une soupe sans sel, dont aucune saveur n’en ressortait. Les robustes bras du jeune homme vinrent l’entouré, en cet instant, elle ressentait cette sensation d’être en sécurité, d’être aimée à nouveau. « Je t’aime aussi, Tate, et je suis désolée, désolée qu’on doit en arriver là … »
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Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Jeu 22 Nov 2012, 4:49 pm
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Elliott J. Peterson
J'ai : 28 ans. Secrets : 516 Temps de jeu : Troisième Anniversaire : 21/07/1996 Déménagement : 03/11/2012Âge : 18 ans État civil : Compliqué Emploi : Étudiante en design Adresse : 2014, Gardenia Street Avatar : Charlotte Free
Sujet: Re: FlashBack - La confrontation. ft Tate Jeu 22 Nov 2012, 4:59 pm