“Sickness is the vengeance of nature for the violation of her laws.” # Tate & Trystan
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Sujet: Re: “Sickness is the vengeance of nature for the violation of her laws.” # Tate & Trystan Mar 08 Jan 2013, 7:13 pm
« Sickness is the vengeance of nature for the violation of her laws »
«Get up, come on get down with the sickness. Open up your hate, and let it flow into me»
« Tout était flou, tout se mêlait dans son esprit, s'emmêlait. Il se retrouvait aux prises de chaînes, de lianes qui entravaient les mouvements de son esprit - en l'empêchant de penser par lui-même – écorchaient sa peau, laissant sa chair suintante et à vif. Contrôlé ; tel un pantin, il n'arrivait plus à agir par lui-même. Désarticulé, il ne ressentait plus rien et se demandait même s'il était encore vivant. Il ne savait plus s'il était en vie, ou bien si tout cela n'était qu'une étrange illusion de vie. Perdant petit à petit les pédales et surtout le contrôle, le natif de Fairview écoutait cette douce litanie qui s'échappait des lèvres de son interlocuteur. La pauvre... sans doute, pourtant il n'arrivait pas à la plaindre, encore moins à l'aimer. Il la plaignait, mais c'était tout, parce qu'elle donnait de son temps pour lui, et lui en retour de quelle façon la remerciait-il ? En flirtant avec un homme, ni plus ni moins. Tate aurait voulu avoir une vision, il s'épuisait à fouiller le vide de sa mémoire, effort de volonté lui réclamant bien trop d'énergie. Trouver un détail infime qui déclencherait une remémoration, cela ne devait pas être si compliqué que ça pourtant. Les souvenirs de sa vie avec sa femme ne pouvaient pas avoir disparus de la sorte, il devait bien y en rester quelque chose, même un tout petit rien. En cet instant de trouble émotionnel à l'état pur, il avait l'impression que tout ce qu'avait pu lui dire Rebecca n'était que parfait tissu de mensonges. Tout comme ce qu'elle lui avait appris à propos de son accident, tout cela ne lui paraissait pas réel. Pourquoi se sentir coupable de quoi que ce soit dans ces conditions ? Un mince sourire apparu alors au creux des lèvres de Tate. « La pauvre... comme vous dites. Je n'avais pas idée de qui elle était ce matin... Elle fait partie d'un tout que j'ai oublié. En fait la plus à plaindre dans l'histoire, c'est elle ! » Trystan le draguait ouvertement à présent, chose qui rendait la situation encore plus embarrassante, pourtant il était loin de trouver cela désagréable, bien au contraire. Au fond de lui, il connaissait déjà le dénouement de l'histoire ; poursuivre avec ce babillage inutile – derrière lequel il tentait de se cacher - ne servirait à rien, juste à reculer un peu plus pour mieux appréhender la réception du saut.
Une question de temps. Ses iris électriques le défièrent quelques courtes secondes, hésitation au creux de l'estomac. S'il devait y avoir une limite à ne pas franchir, elle se tenait bien là. Le reste, la suite, ne serait alors bordée que de fausses règles, instaurées pour faire joli. Le stade de la simple conversation entre adultes venait sans nul doute d'être franchie. Se perdre dans les yeux de cet inconnu n'aidait sûrement pas à rester de l'autre côté du parapet, bien en sécurité. Exposé de la sorte à toute tentation et à toute folie passagère, Tate ne chercha nullement à résister ou bien à fuir loin en dehors de ces murs. L'homme marié resta là, planté droit comme un I, dans le couloir passant de ce sinistre hôpital. Pourtant ses entrailles se réchauffèrent soudainement, brutalement, comme après une longue période d'hibernation. Électrochoc. Une envolée de papillons, un nuage évanescent le ramenèrent soudainement à la vie. En cette seconde il se fichait de tout, de tout ce que l'on pouvait penser, de s'afficher de la sorte, seul le résultat comptait. Seules les lèvres de Trystan sur les siennes lui importaient. Sans réfléchir une seule seconde, il laissa tomber définitivement les armes pour se laisser totalement submerger par la tentation que représentait Trystan. Avait-il déjà fait cela auparavant ? Cela n'avait plus d'importance, plus rien n'avait d'importance, sauf cette envie qui devenait de plus en plus grandissante. Il voulait les lèvres du brun, il voulait sentir la chaleur de sa peau contre la sienne, il le désirait avec une intensité qui lui fit peur. Voulant couper l'herbe sous le pied à cette envie, Tate écrasa ses lèvres contre celles de Trystan, passa sa main dans ses cheveux et l'embrassa à pleine bouche sans la moindre retenue. Après plusieurs secondes de fougue et d'apnée il s'écarta brutalement du brun. « Je suis désolé... je sais pas ce qu'il m'a pris ! ». Tate s'écarta, légèrement honteux, avant de lancer un regard alentour. Il s'attendait à voir une foule massée autour d'eux, mais rien de tel. Il riva son regard au sol, comme s'il pouvait soudainement y trouver une quelconque échappatoire, avant de se rendre compte à l'évidence que ses lèvres réclamaient à nouveau leur dû. C'est presque s'il ne se jeta pas à nouveau sur cet étranger, le plaquant sans douceur aucune contre le mur blanc. Dans un souffle rauque, il arriva à articuler un vague : « Si on allait ailleurs ? » »
(c) Spinelsuns
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Sujet: Re: “Sickness is the vengeance of nature for the violation of her laws.” # Tate & Trystan Ven 11 Jan 2013, 10:44 pm
“Sickness is the vengeance of nature for the violation of her laws.”
Jouer de ses atouts, il n'y avait rien de plus évident pour quelqu'un comme Mayfield. Depuis tout jeune, il avait su rameuter les foules à sa cause, provoquer l'émoi de certains. Cela avait toujours été un certain jeu, mais un jeu auquel il apposait des limites. Ne jamais aller au-delà du politiquement correct. Il ne se le pardonnerait pas. Malgré ce que l'on pouvait croire, Trystant avait des valeurs et lorsqu'il choisissait un chemin, il s'y tenait. Foutre tout en l'air pour un simple émoi passager? Certainement pas. Jamais. Le feu pourtant s'allumait. Pas besoin d'allumette pour transformer la braise en véritable flamme. Il suffisait d'un sourire de Tate, d'une posture particulière qui créait en lui des sensations inconnues. Ne rien ressentir, c'était son credo habituellement. C'était toujours bien plus simple d'être spectateur de la vie des autres qu'acteur de la sienne. Evann ne faisait pas de pas vers autrui. Règle d'or. La souffrance avait provoqué en lui des fissures qu'il n'avait jamais pu colmater. En cet instant, il les oubliait. Elles n'avaient jamais existé. Que dans ses cauchemars les plus intenses. Il vivait un rêve éveillé, l'un de ceux dont on ne souhaitait jamais que vienne sonner l'heure. Prolonger l'alchimie qui se jouait dans leur regard azur. Sentir le souffle enivrant au creux de son oreille alors que la voix de Lawford lui parvenait avec une force inouïe. Sa colonne vertébrale vibrant sous le ton spécial de la voix de son interlocuteur. Le feu. Encore une braise. Et les flammes s'élevaient, jusque dans ses yeux envieux. Trystan mordait sa lèvre avec douceur alors que Tate polémiquait sur l'inexistence flagrante d'émotions envers celle qui se disait sa femme. Une évidence. Tous deux le savaient, la vérité se lisait dans leur regard alors que cette proximité faisait son chemin jusqu'à leur cerveau. Des neurones qui ne faisaient plus leur travail pour Trystan, ne ressentant que cela; ce désir fumeux de sentir Tate contre lui. Le toucher et provoquer l'incendie. Le laisser se propager par vagues exaltantes. Se laisser encercler jusqu'à ce que le feu ne s'éteigne, naturellement. En réalité, Trystan n'en avait que faire de la pseudo femme de Lawford et le dernier rapprochement qu'il opéra, son regard se perdant dans le sien, un sourire charmeur aux lèvres, le lui indiqua.
Et plus aucune connexion ne se fit dans son cerveau. Son esprit restait coincé sur la vue de Tate, ses traits parfaits, cette attraction irrésistible pour ce regard, ces lèvres tirés en un sourire unique. Pour finalement céder à cette pulsion dévastatrice, besoin qu'il fallait qu'il comble avant d'en mourir. Sentir ses lèvres contre les siennes étaient vitales, une évidence même. Et la réaction de l'amnésique fut une légère surprise, pour autant, Mayfield ne prit même pas la peine de s'y attarder, pas alors que son désir décuplait à vitesse grand V. Son environnement se confinait au corps de Tate, ses pensées étaient dirigées uniquement vers son ultime but. Couper court à cette envie purement physique et s'imprégner de l'odeur du blond; alors que Lawford s'envolait avec lui, avec une envie non dissimulée. Avant de s'arrêter soudainement, laissant Trystan le souffle court et relativement souffrant. Un sourire s'étendit tout de même sur son visage alors que d'un autre monde, il entendait les piètres excuses de Tate.
Je peux expliquer la situation avec rationalité... Tu me veux autant que je te veux, point. C'est très simple en fait. A + B = laisse toi aller et arrête de penser.. Il me semble qu'on ait des affaires à régler là.
Personne aux alentours et les murmures de Trystan étaient clairement inutiles. Pourtant, ressentir l'adrénaline du secret était encore bien plus plaisant que tout le reste. Enfin, si cela pouvait encore l'être vu l'état d'excitation dans lequel il pouvait être. Et tout cela semblait assez loin de son paroxysme alors qu'il se retrouvait projeté contre le mur, se mordant presque la lèvre jusqu'au sang avant de sourire largement en entendant les paroles de Tate. Alors qu'il l'attrapait par le vêtement, Mayfield marmonna, impatient.
Ailleurs mais pas trop loin.
Et sourire aux lèvres, il l’entraîna jusqu'à la porte la plus proche. Par chance, celle-ci était vide de tout spectateur, si on omettait les étagères de compresses et désinfectants. Porte refermée, Trystan savait ce qu'il avait à faire, il n'était pas un novice dans ce genre de situations et ne connaissait que très peu l'inhibition. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que Trystan attira Tate contre lui, effort ultime avant la libération. Fièvre étourdissante. Peau ardente. Bestialité se mêlant à la tendresse, Trystan avait finalement l'impression de vivre, comme s'il avait fallu attendre l'arrivée de cet homme pour qu'il ressente la passion dans sa forme la plus primaire mais étonnamment, la plus agréable qu'il ait jamais connue. Ici, dans cet hôpital, entre un chariot de compresses et des rouleaux de pansements. Naturellement et sans complexe. Pureté d'un amour nouveau et exalté.
(c) B-NET
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Sujet: Re: “Sickness is the vengeance of nature for the violation of her laws.” # Tate & Trystan Dim 13 Jan 2013, 12:39 pm
« Sickness is the vengeance of nature for the violation of her laws »
«Get up, come on get down with the sickness. Open up your hate, and let it flow into me»
« Le temps n'existait plus, le temps semblait s'être arrêté dans le couloir sordide de l'hôpital de Fairview. Mettre sa vie sur pause, entre parenthèse, durant un battement de cils à peine, un mouvement rétinien, être en apnée profonde, pour pouvoir mieux apprécier l'essence même de cet instant où son cœur, ce boxeur incontrôlable battait avec une force terrible contre ses côtes. La moindre de ses cellules vibrait de cette frénésie étrange, qui lui donnait l'impression que tout était possible, mais surtout que tout irait bien à présent. Il se sentait en vie, chose qu'il n'avait pas ressentie tout au long de la journée écoulée. Avait-il déjà ressenti cela auparavant ? Quelque chose lui disait que non. Se perdre dans la mer azur de ce regard bleuté, il en redemandait encore. Trystan exerçait sur lui le genre d'attraction dont il est extrêmement difficile de se détacher. En cet instant, il tirait un trait sur tout ce qu'avait pu lui raconter sa femme sur ce qu'était sa vie, sur ce qu'il aimait, sur tout. Plus rien ne comptait réellement à part cet homme, dont il mourrait d'envie de goûter à nouveau les lèvres. Pas vraiment d'inhibition, la folie s'était comme emparée de lui, tandis qu'il envoyait valser Trystan contre le mur en se jetant presque aussitôt sur lui. Le désir - ce désir fou qui bloquait chacune des connexions neuroniques des quelques centimètres carrés de son cerveau – courait dans ses veines. Les paroles du brun résonnaient dans sa tête. Il avait raison. Il avait soif de sa peau, il avait faim de son odeur. Il le voulait très certainement autant que lui le voulait, alors pourquoi résister ? Au nom de quoi exactement devrait-il s'empêcher de succomber à ce feu ardent qui lui consumait les entrailles ? A rien, pas même à cette pseudo épouse dont il ne se rappelait rien, hormis ce qu'elle avait bien voulu lui faire croire. Ne pas aller trop loin, douce ironie, doux euphémisme, si l'on en jugeait le stade qu'ils venaient de dépasser en quelques minutes à peine. Il était sans doute trop tard pour ce genre de « mise en garde ». Sans demander son reste, Tate suivi l'ancien militaire jusque dans ce placard étroit, où il se laissa complètement aller, oubliant réellement tout cette fois-ci, ne se sentant plus épié par des regards inquisiteurs. A la lumière obscure de ce réduit, il se laissa aller contre Trystan, ne répondant plus de lui, comme si une toute autre personne venait de s'immiscer dans sa chair, comme si un étranger venait de s'emparer de son cerveau contrôlant ses faits et gestes. Dans la folie de cet ébat, le trentenaire se raccrocha au chariot de compresses. La passion se mêlait au désir, éclatant dans sa tête, résonnant partout dans son corps. Il était perdu, ne savait plus où il était, s'en remettant uniquement à Trystan, qu'il aima sans retenue aucune. Le retour à la réalité fut dur, brutal, sans la moindre douceur. En silence, il se rhabilla. Un dernier regard à cet amant qui fit battre son cœur un peu plus fort. Sans bruits, il quitta l'endroit exigu pour se diriger à nouveau dans le couloir de l'hôpital. L'heure de son rendez-vous était passée depuis plusieurs minutes déjà. Tant pis. Il n'irait pas, c'était décidé. Après un dernier regard en arrière, après un dernier regard et un énième sourire à l'ancien militaire, Tate quitta l'établissement, le cœur léger, avec cette envie de revoir Trystan au plus vite, même s'il savait pertinemment que le lendemain matin, lorsqu'il se réveillerait, il aurait tout oublié, ce visage, son odeur, ces sensations éprouvées. Tout. Cela lui fendit le cœur alors qu'il retrouvait Rebecca en se forçant d'avoir l'air normal. »
(c) Spinelsuns
THE END
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Charlie Walker
J'ai : 33 ans. Secrets : 598 Temps de jeu : troisième personne Anniversaire : 15/09/1991 Déménagement : 29/10/2012Âge : 32 ans État civil : En couple Avatar : Sarah Paulson
Sujet: Re: “Sickness is the vengeance of nature for the violation of her laws.” # Tate & Trystan Dim 13 Jan 2013, 2:14 pm
VERROUILLÉ
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