AZALEA VALLEY
23 JUILLET 2004

Miranda VanderApple résidait à Azalea Valley depuis très très longtemps. Elle y avait élevé ses enfants qui étaient tous les quatre désormais âgés de plus de 30 ans. La dame avait su bien éduquer ses enfants et restait très proche d'eux contrairement à son mari qui avait disparu de la surface de la terre il y a plusieurs années de cela sans laisser la moindre trace. Les enquêteurs avaient tout chercher, mais en vint. Il avait laisser tomber sa famille et ses enfants sans réponse. Pour Miranda, cela restait un perpetuel mystère tout comme les habitants de Fairview. La doyenne ne vivait pas nécéssairement plus mal pour cela.
Enfin, aujourd'hui, Miranda était heureuse. Elle avait éduqué ses enfants seule et du mieux qu'elle le pouvait en tant que mère célibataire. Elle faisait la bonne grand-mère désormais. Dans le quartier, elle pouvait compter Jenny & Hunter comme petits-amis qu'elle tentait de choyer le plus possible. C'était sa famille et cette valeur restait la plus importante pour la grande dame. Oui, elle adorait les ragots, mais ça ne changerait pas qu'elle ferait tout pour protéger ceux qu'elle aime.
En cette journée ensoleillée, Miranda VanderApple avait ajusté son long chapeau et s'occupait de ses chrysanthèmes sur le pas de son balcon. La dame passa une bonne heure sous le soleil, ce qui lui donna des chaleurs. Elle décida de s'arrêter, retirant ses gants et prit place sur sa veranda. Elle vit ainsi une jeune enfant s'approcher de sa résidence. Miranda ne l'avait jamais vu, mais la couleur de ses cheveux la choqua. Elle leva d'un bond les sourcils, se disant qu'il devait s'agir de la petite nouvelle. Elle avait croisé sa mère récemment, mais pas l'enfant prodige. Elle descendit les marches et s'approcha d'elle - un semblant de sourire sur le visage - Arrivée près d'elle, elle lia ses mains et l'interpella. « Jeune fille ! Bonjour ! Vous êtes la fille Peterson je suppose ? » Demanda t-elle en souriant.

Miranda Ҩ Elliott

« Une chevelure choquante. »

Elliott traversait les rues d'Azalea Valley, cherchant une chose intéressante à faire. Ce jour-là il faisait chaud, très chaud et le ne pouvait que se sentir affaiblis par cette chaleur écrasante. Cependant à un moment un léger vent venait faire danser ses cheveux, à son plus grand plaisir. Durant cette petite marche elle repensait à Portland, à Willow ainsi qu'à son déménagement. En voyant son quartier bien trop parfait, l'adolescente qu'elle était soupirée de désespoir. Cela faisait maintenant deux mois qu'elle était là, mais rien ne ressemblait à son ancienne vie. Encore une fois, énervé de la situation la petite tête rose donna un coup de pied dans une petite pierre. Elle venait de quitter le coiffeur, sa mère avait enfin fini par céder sa nouvelle couleur de cheveux. Après tout, qu'est-ce que sa mère lui refusait ? Rien. Elliott le savait, et elle en profitait plus que tout. Cette situation faisait souffrir sa génitrice, elle le savait mais elle aussi, elle souffrait. Et bien sûr, elle gardait tout pour elle. Sa soeur lui manquait tellement, si seulement elle pouvait être là, à ses côtés pour la protéger. Mais une voix plutôt âgée retirait la jeune Peterson de ses pensées. Une vieille dame se tenait à ses côtés, qu'est-ce qu'elle voulait encore ? Après tout, la plupart des gens la connaissaient déjà pour son comportement et bientôt pour ses cheveux. « Commère de merde ouais ! » pensait la jeune fille avant de répondre.

« Tu supposes bien, Elliott Peterson c'est moi ! Oui j'ai un prénom de garçon, et toi ? Un prénom de vieux je suppose... »

Elliott regardait la vieille femme avec un sourire provocateur, après tout, les gens parlaient d'elle alors il fallait bien continuer le mythe. Elle savait également que tutoyer une personne était impolis, mais depuis maintenant deux ans, la jeune Peterson n'en avait strictement plus rien à faire. Ce n'était certes qu'une jeune adolescente, mais elle avait grandi tellement vite que son comportement équivalait à une personne âgé d'une quinzaine d'années.

fiche par century sex.

Miranda VanderApple était assoifée de commérage, c'était un fait qu'elle ne pouvait certainement pas contredire. La belle adorait apprendre un tas d'information et parfois même des secrets brulants sur son voisinage. Dès qu'elle obtenait quelque chose de croustillant, elle se ruait vers ses vieilles copines pour lancer le nouveau ragot qu'elle avait entendu. Oui, Miranda était une vieille femme qu'on pouvait souvent détester. Une chance qu'elle n'avait plus d'enfant avec elle parce qu'elle pouvait vivre plus aisément. Bien sur, elle restait proche de sa famille - particulièrement deux de ses enfants - enfin, la dame venait d'aborder cette jeune adolescente qu'elle ne connaissait pas encore. Elle venait de supposer qu'il s'agissait de l'enfant des Petterson, une nouvelle famille qui était récemment arrivée dans Azalea Valley. La femme retira ses gants et afficha un petit sourire. Le soleil lui plombeait droit dans les yeux, laissant sa main se porter au delà de ses sourcils pour cacher une partie des rayons et voir la jeune fille qui lui répondit avec beaucoup de grossièreté, laissant Miranda un peu sous le choc. Elle serra les dents et fronça aussitôt les sourcils. « Je ne pourrais pas dire que c'est un prénom de vieux, comme vous osez l'insinuer, mais je me prénomme Miranda VanderApple ! Je trouve votre manque de politesse flagrante mademoiselle, sans parler de la couleur de vos cheveux. Vos parents vous laissent sortir de cette façon ? » Elle avait été seche rapidement, mais Elliott ne lui laissait pas le choix malheureusement. Miranda leva les yeux un moment et dit. « Vous avez quel âge ma petite ? »

Miranda Ҩ Elliott

« Une chevelure choquante. »

La jeune fille observait la damé âgée qui se tenait devant elle, Elliott trouvait en cette femme une chose qui était détestable. C'était peut-être son air hautin, ou encore son air « j'ai tout vu, j'ai tout vécu » ou sinon la personnalité qu'elle pouvait dégager au premier regard. Madame VanderApple portait sur elle sa personnalité, sachant pertinemment que c'était encore une de ces vieilles commères du quartier. Une chose qui allait manquer à la jeune Peterson c'était bien l'anonymat à Portland, personne ne la connaissait et personne ne la jugeait. Ici, à Azalea Valley après une semaine , tout le monde connaissait la réputation de la petite tête vulgaire qui était devenue rose. Mais après avoir donné un coup de pied dans un caillou, la jeune Elliott répondit complètement désintéressé à Miranda.

« J'ai pas d'père, vieillie pie. Ma mère me laisse m'affirmer, c'est pas une coincé du cul comme vous pouvez l'être vous tous dans ce quartier pourri. »

Cette conversation amusée la jeune Peterson, voyant les réactions de la vieille femme. Elle était provocante, elle le savait et ça lui plaisait. Certes, elle n'avait que douze ans, mais son passé l'avait fait grandir bien plus vite que les autres enfants de son âge. C'était un mal pour un bien, finalement elle savait déjà ce qui l'attendait dans la vie mais elle ne profitait pas du tout de son innocence d'enfant. Voilà la raison qui poussait sa mère à faire ce qu'elle veut, c'était pour se faire pardonner et également pour que sa fille retourne vers elle. Elliott était en train de penser à sa nouvelle couleur de cheveux, elle ferait fureur dans le quartier. Puis elle adorait le rose, comme la plupart des filles de son âge. Tout en jouant avec une mèche de ses cheveux, elle donnait réponse à la personne qui se tenait devant elle.

« J'ai douze ans, et toi près de la soixante-dizaine non ? »

La jeune fille défiait du regard la vieille femme, elle voyait bien qu'elle l'agaçait et c'était pour cette raison qu'Elliott lâcha un petit rire de contentement.

fiche par century sex.

Miranda VanderApple trouvait le comportement de cette jeune enfant très déplacée surtout pour une fillette de 12 ans. Elle n’arrivait pas à garder son bon sens lorsqu’elle était en face d’elle. La dame âgée avait toujours désespérément souhaité du respect de la part des jeunes – particulièrement des membres de son voisinage – elle connaissait tous les parents, donc en cas de problème, elle pouvait totalement aller prévenir ceux-ci du mauvais comportement de leur enfant. Il était rare qu’on ne prenne Miranda au sérieux. Cette dame avait beaucoup de vécue et elle savait être très persuasive auprès des autres. « Je trouve votre manière de parler et d’agir très inconscient ma petite ! Vous n’avez que 12 ans et osez parler à des adultes de cette manière. Je suis certaine que votre mère n’accepterait pas d’apprendre que vous m’avez parlé de cette façon, attendez que j’aille lui toucher un mot ! » Dit-elle sévèrement. Miranda posa une main sur sa hanche. La seconde question sur son âge de la jeunette était très déplacée. Miranda se sentait très insultée par la question, mais elle y répondit malgré tout sur un ton sec et rapide. « Non, j’ai 54 ans ma chère enfant ! Alors, arrêtez d’agir comme une catin ! » Dit-elle sévèrement. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle. Il n’y avait aucune voisine pour être témoin de cette scène, mais VanderApple ne laisserait pas son comité de commérage sans rien. Elle parlerait de cette fille ingrate et sa mère insouciante.

Miranda Ҩ Elliott

« Une chevelure choquante. »

La petite tête rose observait toujours la vieille femme qui se tenait devant elle, celle-ci semblait outrée du comportement qu'elle pouvait avoir. Mais elle n'avait rien vu, Elliott pouvait être bien pire et c'était ce qui inquiétait sa mère et son beau-père. Cependant ils ne faisaient pas grand chose pour l'aider, car pour le moment, ils était bien trop préoccupés à batifoler comme un jeune couple amoureux. Tout ça répugnait la jeune fille, causant un énervement quand on lui parlait des deux adultes qui maintenant, s'occupait d'elle comme un père et une mère soudait. Mais il fallait bien retenir une chose, la jeune Peterson n'avait pas de père. C'est en pensant à sa "famille" que la tête rose répondit exaspérée par madame VanderApple.

« Ma mère en a rien à foutre, d'accord ? Fais le, de toute manière ça ne changera rien du tout. Et moi ce que je trouvais inconscient c'est que tu tentes de me mettre dans le droit chemin. Bonne blague vielle pie ! »

Avec un regard joueur, Elliott défiait la femme qui se tenait toujours devant elle. D'un geste nerveux, ou encore d'une protection ou d'une aide, la vieille femme posait une main nerveuse sur sa hanche. A l'entente de l'insulte que la doyenne du quartier avez prononcé, la jeune Peterson s'énerva.

« Non mais oh mémé, pour qui tu te prends ? C'est pas parce que t'as 54 ans que tu peux m'insulter ! Tu te prends pour qui ? Vieille pie, t'as aucun respect non plus. »

Elliott se rapprochait un peu plus de la femme qui se tenait devant elle, en effet elle n'avait peur de rien. Puis elle ajouta d'un ton sec et très froid.

« Vous ferez mieux de dessécher sous ce soleil avec votre âge de pharaon, ça arrangerait plusieurs personnes. »

fiche par century sex.

Le mauvais comportement et le langage sanglant de la jeune adolescente choquait réellement Miranda. Jamais on ne lui avait autant manqué de respect. Elle n’arrivait pas à croire tout ce qu’elle entendait en ce moment-même et son regard changeait à chaque mot sortie de la bouche de cette jeune enfant à la chevelure rose. VanderApple posa une main devant son visage dans l’espoir de contenir sa surprise face à ses paroles. « Arrêtez de m’appeler ainsi ! Vous êtes réellement mal élevée ma petite et je trouve votre comportement désolant ! Que votre mère vous éduque ou pas, je compte tout de même aller la prévenir de votre agissement des plus insultants. » Elle soupira et plissa les lèvres. « De toute manière, au lieu de me faire insulter de la sorte, je vais retourner à mes tournesols et vous laisser faire votre activité de petite délinquante ma chère ! J’exigerais que vous ne m’approchiez plus ! » Elle fronça les sourcils et rebroussa chemin jusqu’à sa véranda. Miranda n’avait jamais vu une enfant aussi rebelle que celle-ci. Elle était tout de même rendue plutôt vieille et méritait le respect de la jeunesse dorée comme convenue chez chaque individu de cette planète. Aussitôt qu’elle croiserait la mère Petterson, elle lui toucherait un mot sans attendre.

VERROUILLÉ